Un surfeur en prison suite à une bagarre aux Mentawai

Ce gérant de surfcamp se retrouve emprisonné pour des coups de poings donnés il y a 2 ans.

23/09/2017 par Olivier Servaire

L’histoire de Jordan Heuer n’est pas complètement claire, mais c’est une sale histoire. Cet américain qui vit en Indonésie depuis 17 ans se trouve actuellement en prison suite à une bagarre qui a eu lieu… en mai 2015 !

Heuer est bien connu aux Mentawai, il a travaillé comme surf guide sur des bateaux comme le Good Sumatran avant de faire tourner l’Aileoita, et a également monté deux surfcamps : Kandui Resort et Kandui Villas.

L’accident s’est produit sur le spot de Rifles suite a une « braque accidentelle » sur une autre surfeur. Après que le ton soit monté, Jordan Heur aurait bloqué un coup de planche asséné par l’autre surfeur avant de lui coller quelques coups de poings au visage, occasionnant un coquard et une petite coupure sous l’oeil.
A ce moment la de l’histoire il faut bien comprendre qu’il s’agit de la version racontée par les partisans de sa libération, car oui, Jordan Heur est aujourd’hui en prison à Padang.

Appelé a venir s’expliquer au commissariat 2,5 ans après les faits, il s’est retrouvé incarcéré et doit passer devant un tribunal. Ces soutiens ont lancé un appel au don pour lui trouver un bon avocat, car l’acte d’accusation (qui n’a pas été rendu public) est apparemment très lourd.

                                      Jordan Heuer dans de meilleurs jours aux Mentawai.



2 commentaires

  • TR
    25 septembre 2017 19h14

    Effectivement, version qui présente une seule partie des faits… Pour avoir surfé souvent à Rifles lorsqu’il était dans l’eau, le moins que l’on puisse dire c’est qu’il s’était largement accaparé le spot. Il braque quelqu’un, qui lui a sans doute fait remarquer, puis lui met des coups de poings… Il s’attendait peut-être à ce qu’on le remercie pour ça??? Un peu de civisme dans l’eau SVP

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  • cloclo
    25 septembre 2017 18h51

    Quand tu vas au charbon, si tu prends une rouste faut pas venir se plaindre à maman après. C’est si au rugby, après une baston, tous les mecs portaient plainte.

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