Local Focale : John Duquoc

Interview et portfolio de ce discret mais talentueux photographe de Charente-Maritime.

02/06/2017 par Romain Ferrand

En cinq ans, John Duquoc s’est fait un petit nom dans la scène surf de Charente-Maritime. Non pas pour ses prouesses sur une board, mais pour ses talents derrière l’objectif. Ce photographe amateur parvient à capturer la beauté des spots de l’île d’Oléron et des environs et à jouer avec leurs lumières comme peu l’avaient fait avant lui. Une manière aussi de mettre en avant la scène locale et ses surfeurs tout en essayant de ne pas rompre la tranquillité de l’endroit. Savant dosage.

Interview :

Présente toi en quelques mots…

Je m’appelle John Duquoc, j’ai 30 ans, je vis sur l’île d’Oléron et je fais du surf depuis 15 ans. Je suis cuisinier et la photographie est une passion.  

Comment es-tu venu à la photo?

J’ai commencé à faire de la photo vers mes 25 ans, ma première idée était d’immortaliser les moments avec ma famille il y a 4 ans. J’ai ensuite pris goût à l’exercice et j’ai commencé à immortaliser mes sessions de surf sur l’île d’Oléron et ses alentours. C’est devenu une passion.

Comment décrirais-tu la scène surf charentaise ?

Nous avons de très bon surfeurs dans la région, je pense à Tom Bellevergue, Luc Garenne, Benoit Naulin, Charly Quivront et bien d’autres. C’est un plaisir de pouvoir les shooter. Depuis quelques années il y a de plus en plus de bons surfeurs dans la région.

Qu’est-ce qui fait la particularité – en terme de photo – de la Charente Maritime ?

Les lumières sont particulièrement belles sur l’île d’Oléron et l’île de Ré. Le temps est très changeant, ce qui donne de jolis contrastes, les levers et couchers de soleils nous gratifient de beaux nuancierx de couleurs, ce sont mes préférés. 

Tu mets en avant, à travers ton travail, des spots pas forcément très connus. Quelles sont les réactions des locaux ?

Les spots du coin sont vraiment capricieux. Je passe beaucoup de temps à chercher les bonnes conditions sur certains endroits peu fréquentés, avec l’aide des locaux. J’ai tout de même quelques résistances avec certains locaux pour poster certaines photos ou vidéos, mais je demande toujours conseil à mes amis avant de divulguer certains spots. J’essaie de ne jamais mettre de nom de spots, sauf sur les très connus.

Avec quels surfeurs rêverais-tu de pouvoir travailler ?

J’adore travailler avec les surfeurs locaux qui connaissent bien les vagues du coin comme Tom Bellevergue, Volodia Pertsowsky et Luc Garenne. Depuis l’hiver dernier, je me suis lancé dans la photo aquatique. J’avoue que j’aimerai pouvoir shooter Asher Pacey et Stéphanie Gilmore.

Une destination où tu rêverais d’emmener ton appareil ?

J’adorerai partir dans les eaux froide de l’Écosse. Et pour les eaux chaudes et claires, je rêve de Tahiti.

Tu as récemment partagé un clip de Volo en longboard. La vidéo, c’est un domaine vers lequel tu souhaites te diriger ?

Oui j’aimerais continuer à faire des vidéos bien plus élaborées, j’ai beaucoup de choses à apprendre dans la photo et surtout dans la vidéo. Pour me perfectionner, j’adorerais suivre des cinéastes dans leur travail.  

Présente nous le matériel avec lequel tu travailles ?

Je travail avec un Canon 5D Mark III depuis 1 an. Mes optiques sont en général le 50mm, 40mm, 24mm,et je vais bientôt investir dans un 100mm et un 70-200. J’ai commencé à faire des photos aquatiques depuis le début de l’hiver, je fais confiance aux boîtiers AquaTech. 

Un dernier petit mot ?

Merci à tous les gens qui me soutiennent dans mon travail de l’image, merci à Surf Session pour l’intérêt que vous me portez. Et n’hésitez pas à suivre mon travail sur Facebook et Instagram. On se voit à l’eau !

Plus d’infos sur son site web : www.johnduquoc.com


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1 commentaire

  • Neako
    2 juin 2017 15h44

    un oeil de dingue et des photos qui changent vraiment de la photo de surf classique. Vive le 17 et franchement continue de nous fracasser la rétine, ça déboite !

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