La marque GoPro en pleine crise

Avec une 3e vague de licenciements annoncée en moins de 2 ans, GoPro n'a jamais été aussi mal.

09/01/2018 par Marc-Antoine Guet

Et si c’était bientôt la fin des caméras GoPro ? Lundi 8 janvier, le fabricant américain de mini-caméras a annoncé un nouveau plan social, le troisième depuis début 2016. L’objectif, supprimer 20% de ses effectifs à travers le monde afin de passer sous la barre des 1 000 salariés (cela représenterait environ 250 emplois). 

Pionnier des caméras d’action et véritable « joujou » pour les surfeurs de la planète, GoPro vient de passer de très mauvaises fêtes de fin d’année, lors desquelles la marque n’aura pas du tout atteint ses objectifs fixés. La faute à un marché de plus en plus concurrentiel, notamment du côté asiatique, qui obligerait la marque à casser ses prix, et donc ses marges. 

Symptôme principal de cette maladie, l’arrêt de la commercialisation de son drone Karma lancé en 2016. L’entreprise a en effet annoncé lundi dernier qu’elle se retirait complètement du marché dès lors que ses stocks de drones seront épuisés.

Avec un chiffre d’affaire de 340 millions de dollars contre 540 l’an dernier, GoPro risque bien de ne jamais se remettre de ce wipeout. Cela fait plus d’un an et demi que l’entreprise est dans le rouge et sa valeur boursière est passée en début de semaine sous le milliard de dollars (contre 11 milliards en 2014). Il se murmure même que l’entreprise serait à vendre. Interrogé par Bloomberg TV hier soir, Nick Woodman, CEO de la marque a déclaré que s’il y avait la possibilité pour sa société de s’adosser à un plus grand groupe, voire de se vendre, il regarderait ces différentes options stratégiques avec attention.

En attendant, le patron a décidé de faire passer son salaire à un euro symbolique sur l’année 2018… 

 

>> Lire aussi : C’est fait, Quiksilver rachète Billabong !

     


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1 commentaire

  • steveaustin38
    12 janvier 2018 8h36

    Les produits sont bons et fiables mais devenus beaucoup trop chers, la communication est bonne. En tour cas on ne peut pas dire que c’est à cause des marges des revendeurs, il n’y en avait quasiment pas.

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