We are greater than I : la dernière pub de Samsung

Sincère intention ou opportunisme malsain ? Quelque part entre les deux ? Quoi qu'on en dise, le message est beau, les images sont grandioses. "We are greater than I" vaut le détour :

09/07/2015 par Robin Guyonnet

Difficile pour nous de vous inciter à visionner l’annonce publicitaire d’une multinationale comme Samsung. Mais la Coréenne a fait ça bien, avec des images époustouflantes résumant bien les grands moments surfistiques de ces dernières années. C’est touchant, inspirant, le message passe avec justesse. Si ce clip au budget surement colossal n’était pas estampillé Samsung, ce serait certainement la plus belle vidéo de surf de la semaine / du mois / de l’année ? Mais soyons pragmatiques, seule une grosse société comme la leur peut se permettre une telle production : “featuring Gabriel Medina, Mick Fanning, Sally Fitzgibbons, Malia Manuel, Mark Healey, entourés d’individus qui définissent ce que le surf est et sera.” – selon Samsung – rassemblés autour d’un message fédérateur auquel, cette fois, nous ne pouvons qu’adhérer.

 

Pas d’individualisme ici, pas d’égo, pas de célébration d’un seul héros.

Dans le surf comme dans la technologie, personne ne peut progresser et réussir seul.

Sans les gens autour de nous, sans le “Nous”, le “Je” n’est rien.

Ensemble, nous nous rendons meilleurs.

Ensemble, nous nous poussons, nous inspirons et nous défions les uns les autres.

Nous sommes meilleurs que je le suis.

La traduction du clip :

Merci à tous.

Merci aux amis, aux premiers sponsors et aux groupies.

A tous les Daniels, les Gustavos et les Jurgens.

Aux eaux à 4 degrés. Aux jours de flat.

Aux mauvaises planches, aux planches bon marché, à toutes les planches.

Merci Kelly, pour faire paraître tout si facile.

Merci au second titre.

Aux 3, 4 et 5 heures du matin.

Merci aux fascistes du surf et aux « locals only ».

Aux « surf babes ».

Aux wilcards.

A ceux qui nous manquent.

Merci aux rageux, aux tyrans et aux polémistes.

Merci pour vos hashtags « GoMedina », « ****Medina ».

A la douleur.

Aux lieux paradisiaques.

Au paradis, à l’enfer, et tout ce qui se trouve entre les deux.

Merci aux pessimistes, aux non-croyants, aux intrus dans les soirées.

A ceux qui vous poussent vers le haut, ou qui vous tirent vers le bas, merci à vous tous.

Sans vous, je ne suis rien.


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