J.O. : le système de qualification approuvé par le CIO

Les surfeurs obligés de passer par les World Surfing Games.

20/03/2018 par Marc-Antoine Guet

L’apparition du surf aux J.O a été un long process entamé depuis plusieurs années et qui s’est construit étape par étape. Mais il semblerait que l’épilogue touche à sa fin.  Vendredi dernier, le CIO (Comité international olympique) réuni en Corée du Sud pour les J.O. d’hiver a approuvé le système de qualification proposé par la WSL et l’ISA pour ce qui sera les grands débuts du surf au J.O. de Tokyo en 2020. En décembre dernier, la WSL et l’ISA s’étaient réunies et étaient tombées d’accord sur un système de qualification. Ce dernier se devait d’être validé par le CIO pour être opérationnel. C’est désormais chose faite. 

En résumé, voilà ce qu’il faut retenir du process de qualification désormais officiel :

18 des 40 places seront bel et bien réservées aux surfeurs du CT (10 surfeurs et 8 surfeuses). 

– Il y aura 20 surfeurs et 20 surfeuses aux J.O. 

– Pas plus de 2 surfeurs du même sexe par pays. 

– En accord avec les règles du CIO, les compétitions de qualifications ont été hiérarchisées. Si deux surfeurs se sont qualifiés sur le premier event, les surfeurs du même sexe ne pourront pas se classer sur les autres étapes qualificatives.
– Tous les surfeurs sélectionnés en équipe nationale par leur fédération devront obligatoirement participer en 2019 et en 2020 aux ISA World Surfing Games. Sinon, pas de J.O. 
La grande gagnante : l’ISA. En effet, même les surfeurs du CT qui souhaitent avoir une place au prochain J.O. seront obligés de participer aux World Surfing Game en 2019 et 2020. Nul doute qu’avec la présence de surfeurs du CT, l’event n’en sera que plus attractif. 
Il est intéressant de souligner également que seulement 4 surfeurs maximum pourront représenter leur pays (2 hommes et 2 femmes). Ce qui veut dire que minimum 10 pays seront représentés aux JO alors qu’on en compte 8 en 2018 sur le CT (l’Australie, les Etats-Unis, le Brésil, l’Afrique du sud, le Portugal, la France, le Japon et l’Italie). 
Image à la une : WSL

              


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1 commentaire

  • yuyu
    20 mars 2018 18h37

    Assez intelligent pour réunir les meilleurs et ne pas avoir 80% de brésiliens et d’Australiens aux JO.
    Par contre faudra penser à ne pas faire les ISA sur des spots niveau QS 3000 !!

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