Martinique Surf Pro : La vague de Basse-Pointe décryptée par les surfeurs français

Spot référence sur l'île aux Fleurs, la droite martiniquaise est capricieuse mais sait se révéler dominatrice.

18/03/2018 par Rédaction Surf Session

Pour la quatrième année consécutive, le Martinique Surf Pro prend ses quartiers sur le spot de Basse-Pointe, une longue droite ancrée dans une crique sauvage cerclée de palmiers, au nord-est de la Martinique. Le spot est niché derrière des rochers, et sa vague est la plus consistante du territoire. Quand la houle se lève de ce côté de « l’île aux Fleurs », ce pointbreak offre des conditions solides avec de puissantes sections à manœuvres. Comme l’an passé lors de la finale du Martinique Surf Pro 2017 où « le Chaudron », comme il est surnommé, avait offert des vagues d’une qualité rare. « Qu’il y ait un gros swell ou non, peu importe l’orientation de la houle, on aura toujours des vagues », indique Jason Apparicio, ancien surfeur professionnel et directeur de l’event.
Aujourd’hui, lors de la fin du premier tour féminin et du round 2 masculin, la faible houle qui frappait le littoral martiniquais n’a pas mis les surfeurs dans les meilleures dispositions pour exprimer tout leur potentiel. Une faible fréquence de vagues obligeait les compétiteurs à veiller scrupuleusement à leur placement, à être attentif à chaque série et à effectuer des choix méticuleux. En attendant de meilleures conditions censées arriver la semaine prochaine, les surfeurs français décryptent le spot :

Tom Cloarec : « Ça fait quatre ans que je viens, j’aime bien cet endroit. Néanmoins en séries, la vague est dure à surfer. Il faut savoir attraper les meilleures vagues et être constamment dans le rythme. Tout est une question de choix car, lors de journées comme aujourd’hui, la fréquence est faible et chaque décision compte. »

 Nelson Cloarec : « Des droites sur un pointbreak il n’y en a pas souvent sur le circuit QS, ça me plait. L’important, c’est de trouver la vague qui a du mur, afin de s’exprimer au maximum. Parfois, tu pars sur une vague que tu juges être bonne et puis elle s’écrase, elle devient inexploitable. En revanche si tu prends celle qu’il faut, avec du mur et que tu vas jusqu’au bord en enchaînant plusieurs manœuvres, c’est bon. »

Nommé Mignot : « Aujourd’hui c’est un peu compliqué, les vagues se forment à droite à gauche, le placement est délicat. Il ne faut pas faire le difficile en attendant la bonne car elle peut ne jamais arriver. Elle est aussi très changeante, il faut bien juger son potentiel avant de partir. J’adore être ici, la bouffe est bonne, la communauté est hyper sympa et l’ambiance est géniale. »

Léo-Paul Étienne : « Le placement est hyper important sur ce spot, les vagues ne déferlent jamais au même endroit. Il faut être dans le bon timing. Quand c’est bon, comme hier, il y a de bonnes sections à se mettre ! »

> Suivez la compétition sur le site du Martinique Surf Pro.

Image à la une : Damien Poullenot/WSL. 

               


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