Rio : Adriano de Souza Vs les douanes

A la veille du début du Billabong Pro Rio, les planches du Brésilien sont retenues à l'aéroport de Rio par les douanes...

06/05/2014 par Romain Ferrand

On a beau être superstar dans son pays, on ne rigole pas avec la douane et les services fiscaux. Adriano de Souza est en train de l’apprendre à ses dépens. A la veille du début du Billabong Pro Rio, 4ème étape de la saison World Tour, les planches du Brésilien sont retenues à l’aéroport de Rio. Une mésaventure qu’Adriano a partagé sur sa page Facebook, suscitant une réaction aussi impressionnante qu’inattendue (plus de 40 000 likes, 30 000 partages, 2500 commentaires) eu seulement quelques heures.

C’est le caméraman d’Adriano – qui ramenait le board bag du surfeur après l’épreuve de Bell’s Beach – à qui les douanes ont interdit de récupérer les planches. Comme le précise Adriano sur Facebook, “il (son caméraman) a dit que les planches étaient à moi, il leur a montré des photos, des vidéos, mon nom est inscrit derrière les lattes de mes planches et, le meilleur, il y a même mon lycra de Bell’s Beach avec mon nom dessus, mais en vain. Il semblerait qu’ils retiennent mon équipement, qui est essentiel pour moi et représente un manque crucial pour mon entraînement ici à Rio de Janeiro. Jusqu’à quand cela va-t-il durer ? Je représente le pays, je REPRÉSENTE le Brésil ! Pourquoi ? Le meilleur dans tout ça, c’est que ce sont la Mairie et le Gouvernement de Rio de Janeiro qui organisent la compétition et cela arrive encore.

Je demande votre aide les gars ! Partagez cette image pour m’aider dans cette affaire. Merci aux services fiscaux de me compliquer la vie avant la compétition.

Adriano n’en est pas à ses premières déboires avec les services fiscaux de son pays. En 2012, il avait du attendre de longues semaines avant de récupérer le trophée de sa victoire à J-Bay (derrière Joan Duru) retenu à son retour dans le pays. A l’époque, Mineirinho était allé jusqu’à écrire à la Président brésilienne Dilma Roussef pour faire entendre sa voix.

Reste maintenant à voir si le mouvement de solidarité soulevé sur les réseaux sociaux arrivera jusqu’aux services fiscaux brésiliens avant le début de la compétition… A suivre.


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