Eric Rebière : tout au plaisir

Extrait de l'interview d'Eric Rebière, issue du Surf Session de février, actuellement en kiosque.

17/02/2013 par Romain Ferrand

Chargeur respecté au sein de la petite communauté des surfeurs de gros, Eric Rebière concilie vie de famille et passion. Entre anecdotes et analyses, petite rencontre avec le Franco-Brésilien, plutôt bien dans ses baskets.

Par Julien Roulland

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As-tu quelques anecdotes récentes ?

J’en ai plein, mais c’est dur de toutes les raconter ! En voilà une qui s’est passée au Chili. J’étais parti faire le Big Wave World tour, car Pierre Camoin, l’organisateur, m’avait dit : « Viens, tu vas pouvoir rentrer dans le contest. » J’atterris le soir et je voulais surfer hyper tôt avant les heats pour connaître le spot. En me réveillant, je vois Greg Long déjà debout et lui demande si j’ai le temps. Il me répond : « Grave, go for it ! » J’arrive encore de nuit sur le spot en me demandant par où me jeter à l’eau. Je ne savais pas quelle taille il y avait, mais ils avaient prévu 20 pieds de swell. Un mec me dit de descendre par là, qu’il faut se jeter par les rochers. J’arrive en bas et il y avait 2 m de mousse, très puissant, qui démontait tout. Plus il faisait jour et plus je me disais que c’était chaud. J’ai calculé pendant au moins 15 min et quand je me suis jeté à l eau, il n’y avait plus d’eau. J’ai bouffé les mousses et elles m’ont projeté sur les rochers. Mais je ne sais pas comment, je n’ai eu qu’un petit pet sur la board. J’ai mis 40 min pour arriver au large, et après avoir ramé comme un fou à la marée basse, j’ai compris que le spot se surfait seulement à marée haute. J’ai quand même pris une vague : un gros late take-off où j’ai failli à nouveau bouffer. Mais j’ai quand même ramassé, car en arrivant au bottom, la vague a fermé et éclaté ma board. Au final, je n’avais plus de planche pour le contest. Désormais, je prévois…

 

Voyager avec ses guns c’est pas évident, déjà qu’avec des shortboards… As-tu des astuces aux aéroports ?

Si c’est un vol Air France, il faut surtout appeler avant et faire la réservation car ils ne mesurent pas les planches et normalement, j’essaie de dire qu’elles sont à la limite de la longueur autorisée pour ne pas payer en plus.

 

L’excitation du gros surf, comment la gères-tu ?

Normalement, je suis surexcité avant et après la session. Il faut dire que plus ça tube, plus c’est excitant. Mais pendant, j’essaie de garder mes nerfs tranquilles, en me concentrant sur ma respiration.

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Photo : B. Bonnarme

Retrouvez l’intégralité de l’interview d’Eric Rebière dans le Surf Session de février, actuellement en kiosque.

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