Méditerranée : le bonheur au bout du chemin

Revenir aussi à l'essence même du surf, plaçant la découverte, l'incertitude, les rencontres et le partage au c?"ur même d'un trip : un reportage à découvrir dans le Surf Session 341 de janvier/février 2016, actuellement en kiosque.

24/01/2016 par Baptiste Levrier

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Sans surprise, dénicher les meilleurs spots se mérite vraiment. Il faut en permanence composer avec une météo versatile qui peut vite se transformer en véritable casse-tête, comme en témoigne Éric : « On ne peut jamais être sûr de scorer. C’est très sensible. Il faut toujours faire un peu de route pour chercher les endroits les mieux protégés ». C’est l’une des raisons qui pousse les locaux à ne pas prendre le volant lorsque les vagues sont au rendez-vous devant chez eux. Les conditions s’avèrent très inégales en fonction de la configuration des plages et la priorité reste de limiter le risque de rater une session.

L’une des autres spécificités de la Méditerranée est qu’il faut bien souvent braver des houles compliquées à déchiffrer. « Les vagues n’étaient pas faciles à surfer. Les houles sont paradoxalement très puissantes. Il faut s’engager en permanence », confiait Éric. Pour sa deuxième venue en Méditerranée, Justin ne mettra pas longtemps à s’adapter à ces conditions capricieuses. « Même si les vagues sont très rapprochées et pas toujours simples à surfer, je me suis vraiment éclaté », raconte le récent champion de France. « Les vagues étaient rapides et creuses, comme dans les Landes ».

Alors que les sessions du samedi étaient taillées pour un surf sur le rail et aérien, les conditions du lendemain ont offert un tout autre visage. Au beau milieu d’un décor aride et sauvage, le jeune landais a pu profiter le jour de son anniversaire d’une solide droite tubulaire. Durant ce bref séjour, le jeune surfeur de Seignosse alternera les sessions entre reef et beachbreak.

Des line-ups la plupart du temps partagés en compagnie des surfeurs locaux, sous le regard curieux des habitants. Dans ces villages provençaux typiques, voir les surfeurs affronter les vagues reste un événement. « La population locale ne possède pas encore la culture de la vague. Il y a cette vision de la mer qui n’est pas domptée. Les gens sont très méfiants, notamment à cause des violents courants », rapportait Éric suite à une discussion passionnée avec un local.

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Retrouvez l’intégralité de cette escapade méditerranéenne dans le Surf Session n°341 de janvier/février 2016, actuellement en kiosque et également disponible sur notre boutique en ligne.


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