Quand la Chine s’éveille

Extrait du sujet Chine du mag de mars, où Erwan Simon et Damien Castera nous font découvrir le surf de l'empire du Milieu.

22/03/2013 par Romain Ferrand

 

On connaît l’expansion fulgurante de la Chine, sa vitesse d’adaptation et ses travailleurs infatigables. Mais qu’en est-il du surf ? Quelques compétitions montrent que les vagues sont plutôt intéressantes. Qui sait, dans quelques années, on chantera peut-être « un milliard de surfeurs chinois, et moi et moi et moi… »

Par Erwan Simon

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« Quand la Chine s’éveillera, le monde tremblera ». Cette citation visionnaire de Napoléon est aussi le titre d’un ouvrage d’Alain Peyrefitte. Publié en 1973, il décrivait un pays et une culture complexe très différente de la nôtre, mais surtout ce livre était un récit prémonitoire sur l’émergence de ce grand pays. Depuis 5 000 ans, la Chine imprègne toute la culture de l’Asie de l’Est, aussi bien au niveau philosophique que commercial. Selon les prévisions, le pays sera même, dans un avenir très proche, la première puissance mondiale devant les États-Unis. Le boom économique de la Chine et ses écarts politiques ont monopolisé l’attention de tous les observateurs et de tous les médias ces dernières années. Son développement fulgurant a bouleversé les équilibres et les déséquilibres internationaux, parfois au détriment de l’homme et de la nature.

De par sa taille et sa puissance démographique, le pays le plus peuplé de la planète a longtemps alimenté les fantasmes les plus divers. Aujourd’hui, l’empire du milieu est bel et bien « réveillé » et dynamique comme jamais. Que l’on s’attarde dans les rues de Pékin, de Hong Kong, de Shenzen ou de Shanghai, la vitalité de l’économie chinoise est clairement perceptible. La Chine est devenu leader international des exportations, et en cette période de ralentissement économique, cette énergie contagieuse et presque insolente est devenue le principal moteur de la croissance mondiale.

Le surf-business n’est pas épargné par le phénomène : on assiste déjà depuis des années à un déferlement de vêtements, d’accessoires, de combinaisons et même de planches « made in China » dans nos surf shops. Certains artisans-shapeurs ont même décidé de se fédérer pour contrer l’avalanche de produits à bas coût. Face à cette gigantesque expansion, une autre question se pose alors : et si les Chinois se mettaient à surfer ?

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Photo : J. S. Callahan

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1 commentaire

  • antony colas
    27 mars 2013 8h20

    Les Tribulations d’un Biarrot en Chine

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