J.O. de Tokyo : Kanoa Igarashi face aux haters

La décision du nippo-américain de surfer pour le Japon ne fait pas plaisir à tout le monde.

15/02/2018 par Marc-Antoine Guet

Le revers de la médaille pour Kanoa Igarashi. Dans un entretien accordé à Surfline, le jeune surfeur revient sur sa décision de représenter le Japon lors des prochains J.O. de Tokyo en 2020. Celui qui il y a encore quelques semaines surfait sous la bannière étoilée, voit son choix de représenter le Japon vivement critiqué. « Cela faisait quelques années quand même que j’y réfléchissais« . En annonçant vouloir désormais surfer sous couleurs japonaises, Kanoa Igarashi ne s’est malheureusement pas fait que des amis.

Sur les réseaux sociaux, parmi les nombreux messages de soutien, certains haters (trop nombreux) se sont fait remarquer. Des messages comme : « Triste jour avec ce traître d’américain » ou encore « Belle fierté américaine » ont fleuri sur la toile ce qui a obligé le Japonais à se justifier. « Ce n’est pas comme si j’étais parti en guerre pour les Etats-Unis et que désormais je partais en guerre pour le Japon. De plus, l’industrie du surf asiatique a besoin de quelqu’un moteur pour entraîner les prochaines générations. C’est un moyen aussi d’attirer encore plus l’attention sur notre beau sport« .
Sur ce point, Kanoa Igarashi fait preuve d’une grande maturité du haut de ses 20 ans. La WSL ne pourrait avoir meilleure idée que faire émerger dans les années à venir un surfeur asiatique. Le marché du surf ne demande que ça. Et quand on connaît la ferveur populaire de ce continent pour leurs champions…

Malgré son jeune âge, Kanoa prend du recul et avoue même à demi-mot que la situation le fait plus rire qu’autre chose : « Quand j’étais petit, j’ai toujours voulu être un jour assez bon en surf pour avoir des haters. Je suis heureux au final que les gens s’intéressent à moi quand même. Je sais c’est un peu bizarre mais je ne pensais jamais en arriver où j’en suis aujourd’hui. J’ai grandi aux Etats-Unis mais ma maison est japonaise. On parle uniquement japonais à la maison, c’est mon héritage« . 

Des critiques regrettables pour un jeune surfeur de 20 ans, qui, pour sa 2e saison consécutive sur le CT, s’est certainement rajouté plus de pression qu’il ne s’en est enlevé. 

>> Source Surfline
>> Plus de vidéos de Kanoa Igarashi

Photo à la une : WSL / Damien Poullenot          

    


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2 commentaires

  • surfman
    16 février 2018 22h19

    ca fait chier les drapeaux ,les hymnes,les nations , les frontieres
    peace

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  • arno
    16 février 2018 9h34

    – Plus de chance d’être sélectionné aux JO en étant Japonais ?
    – Contrat avec un sponsor japonais aux conditions patriotiques ?
    – Il a la double nationalité, donc au final, est-ce qu’on s’en ficherait pas un peu ?

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