Australie : 2400 vagues par heure, qui dit mieux ?

Un nouveau venu dans la guerre technologique et commerciale des piscines à vagues

30/05/2017 par Romain Ferrand

Surf Lakes Limited va-t-elle s’imposer comme un acteur incontournable du marché des piscines à vagues. Si la société australienne tient ses promesses, probablement. S’appuyant sur une technologie inédite – une pompe située au milieu d’un bassin et créant des gauches et des droites à 360° – Surf Lakes pourrait créer 2400 vagues par heure (ils en annonçaient 3000 au début). En comparaison, The Cove de Wavegarden en génère 1000.
Le Surf Lakes permettrait aussi de créer 8 vagues type « reef break » différentes et 4 de type « shorebreak », promettant 10 vagues par heure au surfeur, soit 240 surfeurs par heure dans et autour du bassin. Outch !
Au-delà de ces chiffres, la société se base elle aussi sur un bassin circulaire à l’instar des concepts imaginés par Greg Webber et Kelly Slater, tout en proposant un mécanisme inédit de propagation de vagues de toutes parts de la « tour ».
La société, qui se présente comme la moins gourmande en énergie du marché, a déjà commencé les travaux de son premier bassin à Brisbane dont le coût avoisinerait les 15 millions de $ et qui devrait être terminé d’ici la fin de l’année.

Un solide ambassadeur

Pour vanter les mérites de sa techno, la société a fait appel à un ambassadeur de poids : Mark Occhilupo. L’ancien champion du monde australien, véritable célébrité dans son pays, est désormais « Surf industry Advisor » (conseiller/promoteur auprès de l’industrie du surf) et sera présent lors des rendez-vous avec les investisseurs ou les médias. Petit bonus : le bassin devrait produire un « Occy’s Peak », une vague dessinée par l’Australien.
Le bassin, qui devrait donc être terminé d’ici la fin de l’année, ne devrait pas être ouvert au public mais servira de bassin de démonstration pour les futurs clients et investisseurs, comme c’est le cas pour les bassins WaveGarden situés dans le pays basque espagnol. Reste à espérer que le modèle grandeur nature tienne les mêmes promesses que les maquettes et autres simulations réalisées ces dernières années.


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