Slater veut construire 2 nouvelles piscines à vagues

Agrandir le Surf Ranch prendra du temps, mais l'ouverture au public est déjà autorisée.

14/04/2018 par Olivier Servaire

C’est un journal local qui a repéré en premier les plans déposés par la Kelly Slater Wave Company (et donc la WSL), puis leur acceptation par la commission du Conté de Kings.
Car il faut le dire tout de suite, si vous rêviez de l’annonce de la construction d’un Surf Ranch à Paris ou à Bordeaux, ce n’est pas à l’ordre du jour.
Les plans de construction sont en fait des plans d’extensions du site actuel implanté sur la municipalité de Lemoore, en Californie.
On se rapproche quand même un peu d’avoir la possibilité de tester cette fameuse vague artificielle, puis-qu’alors que le permis actuel ne permettait qu’une activité privée, le site pourra désormais ouvrir au public de 6h du matin à 23h.
On devrait donc pouvoir surfer la vague sans débourser 8000€ pour un pack VIP. Des créneaux seront aussi réservés pour des cours de surf, et des compétitions professionnelles jusqu’à 6 fois par an.
Pour cela 15 personnes devraient travailler sur le site, un chiffre qui pourra monter à 30 lors des événements. Coté public, si la  « Founders’ Cup Of Surfing » prévoit d’accueillir  5000 personnes les 5 et 6 mai prochain, cette capacité pourra monter à 8000 à l’avenir. 

En temps normal le site pourra accueillir jusqu’à 50 clients par jour, mais on ne sait pas si tous pourront surfer la vague en cours de journée. Des logements temporaires pourront également être utilisés.
L’autre grande nouvelle c’est la construction de deux autres vagues, logiquement appelées Prototype 2 et Prototype 3. Ces bassins devant être creusés entre 2020 et 2026, cela laisse encore un peu de temps avant que Lemoore ne deviennent LE spot incontournable de Californie.
 
Mais tout devrait s’accélérer car le projet mentionne également d’autres développements, comme un bureau spécial pour gérer la vague, et un centre d’entrainement haute-performance.
Les « rêves » de surfeurs-compétiteurs travaillant mécaniquement leur manœuvres en piscine avant de les appliquer dans l’océan devraient donc logiquement voir le jour dans la décennie à venir…

          



Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*
*
*