L’US Open avance vers les phases finales

Hier soir, Lakey Peterson a réalisé une performance exceptionnelle en décrochant le meilleur total de la compétition, tandis que Slater et Reynolds tenaient tête au clan brésilien.

04/08/2012 par Romain Ferrand

NIKE US OPEN OF SURFING – ÉTATS-UNIS (Women’s World Tour / Jour 4) Le dernier carré de la compétition féminine du Nike US Open of Surfing, septième et dernière étape du Women’s World Tour 2012, est composé. Dimanche, les quatre rescapées en découdront, trophée du prestigieux contest californien en jeu.

Ce qu’il faut retenir : Trois, deux, un… Lakey ! Troisième à Huntington en 2010, deuxième en 2011 (victorieuse chez les juniors), Lakey Peterson prend plus que jamais le chemin de la plus haute marche du podium sur un spot de Pier qui sied à merveille à son surf engagé. En quarts ce vendredi, la teenager californienne (17 ans), assurée de conserver sa place sur le WWT en 2013, a mis le feu au plan d’eau, postant deux notes quasi parfaites (9,83 et 9,93, 19,76 au total) en récompense d’une multitude de turns aiguisés. À l’instar des victimes des tours précédents de la surfeuse de Santa Barbara (notamment Tyler Wright au 1er et… Steph Gilmore au 3e), sa compatriote Sage Erickson n’a pu qu’admirer le show Lakey, débuté au round 1 par un 15,60 et continué au round 3 par un 16,73. En demi-finale, Mademoiselle Peterson tentera de poursuivre sa montée en puissance face à Malia Manuel. En lice pour le titre honorifique de rookie of the year (comme Peterson), l’Hawaiienne a disposé de justesse de Courtney Conlogue (USA).

Sally Fitzgibbons (Aus) et Carissa Moore (Haw) s’expliqueront dans l’autre demie. Face à Coco Ho (Haw), la tenante du titre australienne ne s’est pas privée de prendre une revanche éclatante sur celle qui a contribué à la mettre hors-course dans sa quête du titre mondial, en l’éliminant en quarts de finale du Roxy Pro Biarritz, mi-juillet. Éclatant comme le visage radieux de la jolie Sally à sa sortie de l’eau, image tranchant tellement avec ses pleurs de la Grande Plage. Certainement pas de quoi néanmoins amadouer en demie une C-Moore ultra-déterminée, et jamais inquiétée par Paige Hareb en quarts.

Prime messieurs : la belle réplique américaine

Après la démonstration brésilienne de la veille, c’était au tour des surfeurs à la bannière étoilée de dominer, ce vendredi, le cinquième jour du Nike US Open of Surfing, dans des conditions sensiblement meilleures (un peu plus d’un mètre).

Ce qu’il faut retenir : Jeudi, le spot d’Huntington avait fait la part belle aux surfeurs auriverde, cinq d’entre eux ralliant directement le round of 16 : Gabriel Medina, Adriano de Souza, Miguel Pupo, Jesse Mendes et Filipe Toledo. Ce vendredi, l’armada US a sorti l’artillerie lourde. Question de fierté. Résultat, Kelly Slater, Dane Reynolds – tombeur convaincant du finaliste 2011 Yadin Nicol (Aus) –, un Brett Simpson renaissant, Nat Young – sorti gagnant d’une grosse série face à Mitch Coleborn (Aus) –, Tim Reyes ainsi que les « cousins » hawaiiens Granger Larsen et Keanu Asing seront tous au rendez-vous du round of 16, tour précédant les quarts de finale. Plus l’Australien du Top 34, Kai Otton, revenu de nulle part pour effacer sur le fil et pour… 0,07 point son compatriote Jay Thompson.

Quelques savoureuses confrontations seront ainsi à suivre de près, à commencer par celle mettant aux prises dans le heat 4 Dane Reynolds au champion d’Huntington 2008, Nathaniel Curran (USA), celui-là même qui a envoyé, jeudi, le King en repêchage. Gros choc en perspective. Le chouchou du public californien et deux fois vainqueur à Huntington en 2009 et 2010, Brett Simpson, n’aura, lui, pas la partie facile face à un Julian Wilson époustouflant depuis le début du contest. Mais qui sait, à domicile…

Lancement du round of 16 ce samedi à 17 heures (heure française). Les phases finales auront lieu dimanche.

Vincent Martin

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1 commentaire

  • goldi
    5 août 2012 12h17

    Tous les pros au rdv mais pas de vague… on s’ennuie ferme. Des rides à deux turns et des commentateurs qui s’esclaffent. Digne de nyc l’an dernier, on passe, ya rien a voir… vivement Tahiti.

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