Billabong Pro Tahiti : Adriano de Souza commence fort

La compétition a débuté à Teahupoo dans des conditions difficiles, créant surprises et déceptions, notamment pour le clan européen...

17/08/2012 par Romain Ferrand

Billabong Pro Tahiti, Teahupoo, jour 1

La Terre a tremblé hier à Tahiti. Une secousse de seulement quelques secondes et de magnitude 4 sur l’échelle de Richter, ressentie par de nombreux Tahitiens et certains habitants de l’île voisine de Moorea. Certains y ont vu un signe à la veille du début de la waiting-period du Billabong Pro Tahiti. C’est raté.

Car ce sont des conditions décevantes (1,5/2m) et ventées qui ont accueilli ce matin les surfeurs du World Tour au line-up de Teahupoo. Après un long moment d’hésitation, le contest-director Luke Egan a tout de même lancé la compétition. Difficile de faire les difficiles au vu des prévisions météo qui n’annoncent rien de sensationnel pour les jours à venir. Mais Teahupoo reste Teahupoo, et même à petite taille, la vague reste une incroyable machine à barrels que les surfeurs du World Tour ont tenté de dompter. Avec plus ou moins de réussite.

Adriano frôle la perfection

La perf’ de ce premier jour de compétition revient à Adriano de Souza qui totalise 19,43 pts (9,83 + 9,60) face à Bede Durbidge et William Cardoso, soit le meilleur score de la journée. De quoi donner confiance au Brésilien, actuel 4ème mondial

Josh Kerr porte à droite

Mention spéciale à Kerrzy qui, alors en tête de sa série face à Jadson Andre et Tiago Pires, n’a pas hésité à partir en droite, y scorant un double-barrel. Si tous les spectateurs amassés dans le channel n’ont rien pu voir, les juges, eux, n’ont rien loupé de l’action mais n’ont récompensé la vague que de 6,87 pts. A Teahupoo, on part en gauche, OK ?

Un jour noir pour les Européens

Mauvais départ pour le local Michel Bourez qui fait les frais du Brésilien Gabriel Medina – finaliste à Fidji en juin – dans son heat.

Comme son homologue rookie John John Florence, Medina se qualifie haut la main pour le troisième tour, obligeant Michel à passer par la case repêchage. Un coup dur pour le Tahitien.

Magistral l’an dernier à Teahupoo, Jeremy Flores débute également l’épreuve en demi-teinte, en terminant dernier de son heat derrière CJ Hobgood et Fred Patacchia. Il affrontera l’Hawaiien Dusty Payne au second tour.

Tiago Pires termine est quant à lui passé à côté de son premier heat, totalisant 3,83 pts face à Josh Kerr (16,23) et Jadson Andre (13,67). Le Portugais affrontera Kieren Perrow au second tour.

Enfin, game over pour Alain Riou qui, qualifié pour le main-event après sa seconde place aux Air Tahiti Nui Von Zipper Trials, est tombé sur deux gros morceaux dans la journée, Kelly Slater et Mick Fanning.

Arrivé à Tahiti tard hier soir après avoir profité de jolies conditions chez lui en Floride, Slater, vainqueur à Teahupoo l’an dernier  s’est qualifié pour le R3 avec un total de 16pts, mettant combo ses 2 adversaires Logie (8,3) et Riou (8,1). Le Tahitien affrontait au second tour le leader du classement mondial provisoire Mick Fanning, tombé face à Taylor Knox au premier tour.

Malgré un tube profond noté 9,80, Alain n’a pu que s’incliner face à Fanning, qui sauve ainsi sa peau et sécurise sa course au titre mondial 2012. Fin de parcours pour le local, qui peut être déjà être fier de son résultat pendant les trials.

Bye Bye Jordy

Une des grosses – et mauvaises – surprises de ce premier jour reste l’élimination prématurée de Jordy Smith qui, passé à côté de son premier heat (un total de 4,40 pts et une 3ème place derrière Buchan et Perrow), fait les frais au second tour du vainqueur des trials Ricardo de Santos. Voilà qui ne devrait pas réconcilier Jordy – déjà blessé aux côtés l’an dernier dans son heat – avec l’épreuve tahitienne.

Un prochain call est prévu demain matin à 6h30 (ce soir 18h30 heure française) pour poursuivre la compétition. Flores, Michel Bourez et Julian Wilson pour ne citer qu’eux feront partie des surfeurs à devoir passer par le round de repêchage.

A suivre en live sur www.billabongpro.com/tahiti12

Sur place, Romain Ferrand


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