Billabong Pro Tahiti, on y est !

Le contest tahitien, toujours très attendu, a lieu du 14 au 25 août. Revue de détail pour aborder l'event bien préparé.

12/08/2015 par Baptiste Levrier

Septième des onze étapes du calendrier du World Tour, le Billabong Pro Tahiti jouit d’une aura à part, tant chez les surfeurs que les observateurs. Après l’édition magique de l’an passé conquise par Gabriel Medina dans des tubes incroyables, les quinze prochains jours vont permettre, on le souhaite, à l’élite du surf de rivaliser d’audace et de talent sous la lèvre tahitienne. Et de livrer, enfin, quelques enseignements sur cette saison 2015 dont aucun leader ne se dégage vraiment encore…

LES FORCES EN PRÉSENCE

Ils sont nombreux à exceller sur ce spot de Teahupo’o. Les anciens vainqueurs que sont Kelly Slater (2000, 2003, 2005, 2011), CJ Hobgood (2004), Bruno Santos (2008), Mick Fanning (2012), Ace Buchan (2013) et Gabriel Medina (2014) connaissent le bonheur si particulier de triompher sur la vague la plus redoutée du calendrier. Ils sont évidemment susceptibles de récidiver et croiser leur route ne sera pas la meilleure des nouvelles pour leurs adversaires…

Pas lauréat mais impressionnant dans les tubes backside, et notamment l’an dernier, impossible de ne pas citer John John Florence parmi les favoris. Remis de sa blessure à la cheville qui l’avait poussé au forfait à J-Bay, on s’attend encore à ce que JJF nous surprenne par ses trajectoires au cordeau, ses tubes no-grab et sa décontraction.

La liste des surfeurs à surveiller est bien longue : Owen Wright, en feu à Fidji, retrouvera des tubes frontside, Julian Wilson semble lui en mode “titre mondial”, Josh Kerr et Kai Otton peuvent parfois être intouchables, Parko et Taj magiques.

Autre enjeu, la forme du Brazilian Storm avec notamment Adriano de Souza, numéro un mondial, mais qui n’a pas perfé à Teahupo’o depuis 2009 (quart de finale). Comment Filipe Toledo, Italo Ferreira vont s’en sortir ? Wiggolly Dantas, très bon dans le tube, peut jouer les perturbateurs.

Côté tricolore, la participation de Jérémy Florès reste en suspens. Le Français, remis de sa blessure au visage mais pas forcément à 100 %, est sur place mais ne décidera qu’au dernier moment s’il enfile le lycra ou pas sur un spot qui lui réussit toujours bien. Pour Michel Bourez, jamais en réussite à domicile, le but sera d’enfin obtenir un résultat à la hauteur de la qualité de ses sessions en freesurf.

LES BLESSES

Pas de Jordy Smith (dos) ni de Matt Banting (genou) cette année à Teahupo’o. Ils sont remplacés par Aritz Aramburu (demi-finaliste ici en 2009) et l’Australien Ryan Callinan.

LES TRIALS

Deux redoutables spécialistes du spot ont gagné leur place pour le main event via les toujours très relevés trials. Il s’agit du local Taumata Puhetini, vainqueur pour la troisième fois de ces qualifs, et du Brésilien Bruno Santos, lauréat du contest en 2008. Puhetini s’impose dans un petit Teahupo’o et aura a coeur d’enfin remporter une série face aux surfeurs titulaires du CT. Il retrouvera Mick Fanning et Adam Melling pour tenter de faire oublier son sale wipe-out subi l’an passé au 2e tour. Quant à Bruno Santos, il affrontera Michel Bourez et de Souza.

LE TABLEAU

LES PRÉVISIONS

Des vagues exploitables sont attendues pour ce week-end (mieux dimanche que samedi) mais rien de comparable avec ce que le reef du bout de la route a connu ces dernières semaines. Les prévisions complètes n’indiquent pas de swell majeur pendant la waiting period mais plutôt des houles modestes qui devraient néanmoins être suffisantes pour voir le Top 34 se jeter dans des barrels.

La compétition sera à suivre, avec 12 h de décalage, en direct sur le site de la WSL ou, en français, sur MCS Extrême.


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