Wilko, Medina et la course au titre mondial

Echange express avec les numéros deux et trois mondiaux à la veille du début du Quik Pro France.

04/10/2016 par Romain Ferrand

Hier avait lieu au Quiksilver Boardriders Club de Capbreton la traditionnelle conférence de presse qui précède le début de la compétition. Parmi les surfeurs et surfeuses présents, Matt Wilkinson, comme à son habitude souriant et détendu, et Gabriel Medina, serein et concentré. On a pu les coincer pour 2, 3 questions avant de les laisser filer :

Matt, On t’a vu t’entraîner en salle, travailler le cardio etc. dans cette vidéo sortie hier. Comment te sens-tu à la veille de la compétition ?

Je me sens vraiment en forme. Je suis reparti de Trestles un peu frustré et j’ai décidé de travailler autant que je peux à l’approche des dernières épreuves et voir ce que je peux faire. Je suis rentré à la maison, j’ai surfé de super vagues et je me suis entraîné à fond. Là je me sens fit et je suis super excité.

Tu penses que ce genre d’entraînements peut vraiment faire la différence ?

Oui, carrément. Je me sentais en forme à Trestles mais pourtant, je suis reparti frustré. Et je ne veux pas que ça se reproduise. D’autant que la France est une étape compliquée, il y a du courant, des vagues puissantes… Je veux donc être en forme et surfer trois ou quatre séries à la suite le dernier jour (rires).

Tu vas continuer à suivre ce même entraînement jusqu’à la fin de la saison ?

Complètement. J’ai une vraie opportunité et je vais la saisir des deux mains.

C’est maintenant ou jamais.

Absolument.

Gabe, tu es n°2 mondial : est-ce que tu préfères être chassé ou être le chasseur ?

Ça m’est assez égal. Ce qui compte, c’est d’être dans la course. Je serais content d’être numéro un mais la position du chasseur est fun aussi. J’ai besoin d’un bon résultat et j’ai hâte de me mettre à l’eau.

Comment expliques-tu ta réussite ici en France ?

J’aime cet endroit, les vagues ressemblent pas mal à ce qu’on connaît à la maison, c’est un beachbreak où on trouve des tubes comme des sections pour les airs. Et en plus, j’apprécie la nourriture et c’est vraiment une de mes destinations favorites sur le Tour. Et puis, c’est ici que tout le monde a commencé à me regarder, quand j’ai gagné le King Of The Groms en 2009. C’est vraiment le genre de vagues qui me convient bien, j’y suis à l’aise, même s’il fait un peu plus froid qu’au Brésil !

Que penses-tu des bancs de sable cette année ?

Ils sont bons ! J’ai surfé à La Gravière et aux Culs Nus. Je pense que la clé sera d’arriver à choisir les bonnes vagues. Quand on regarde du bord, on a l’impression qu’il y a plein d’options mais il faut être sélectif et trouver les bonnes occasions.



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