Nic Von Rupp // 4 Cliffs, My Road Series

Quatrième épisode (sans doute le plus réussi) de la web-série du Portugais, sur les slabs européens. Vagues mutantes et paysages de folie. A voir.

20/01/2016 par Romain Ferrand

Photos : Carlos Pinto

Nic Von Rupp vient de dévoiler le dernier épisode de sa web-série My Road. Intitulé 4 cliffs, il suit le chargeur sur ses différentes missions européennes à la recherche de quelques vagues mutantes ou slabs qui cassent au pied des falaises, avec ses partenaires de session Joao Macedo, Tom Lowe, Max Huscenot, Aritz Aranburu, Fergal Smith

Nic nous parle de cet épisode et de son goût prononcé pour les vagues mutantes, creuses et puissantes :

On entend beaucoup parler de slabs. Qu’est-ce qu’un slab pour toi ?

Un slab est une dalle rocheuse proche de la surface de l’océan. Quand la houle touche ce reef, ça forme une vague extrêmement épaisse et creuse qui vaut la chandelle, bien qu’étant souvent dangereuse.

Comment et pourquoi tu as commencé à surfer de gros slabs ?

J’ai grandi au Portugal où les vagues sont souvent grosses et puissantes en hiver, il n’y a pas moyen de se planquer il faut y aller (rires). Il y a beaucoup de reefs en Europe, qui sont désormais autant de terrain d’essai pour se tester dans les vagues solides.

Comment tu gères la peur dans ce genre de vagues ?

C’est humain d’avoir peur, et je la sens tout le temps. Pour moi le but est justement de la surpasser, petit à petit, jusqu’à ce que tu te sentes à l’aise !

Parle-nous des difficultés de réaliser une web-série comme My Road.

Faire My Road est vraiment fun, tu voyages à travers la planète à la recherche des plus gros slabs avec une équipe de tournage. Mais il n’y a pas beaucoup de jours de pause, tu es constamment en train de guetter le prochain swell, à Tahiti, en Indo… Ca marche toujours quelque part. Ca peut être crevant.

Il y a aussi tout le côté production de la série : My Road va être diffusé en télé, on doit donc faire attention aux droits des musiques qu’on utilise et d’autres choses dans le genre…

Mais ça en vaut vraiment la peine ! C’est la vie que je vivrais de toute façon même sans caméras pour me suivre.

Photos : Carlos Pinto/Monster Energy


Tags:



Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*
*
*