La douleur des surfeurs japonais

Plus de deux mois après le tsunami, la communauté surf japonaise continue à panser ses plaies tout en commençant à se mobiliser...

24/05/2011 par Romain Ferrand

Près de deux mois après le dramatique tsunami qui a ravagé le Japon, les surfeurs pleurent toujours la disparition et la contamination de leurs spots.

Les membres de Surfrider Japan ont ainsi organisé l’Ocean Blue Day le 24 avril et respecté une minute de silence sur les plages concernées, en mémoire des victimes, et du bon temps passé dans les vagues.

Conscient de la gravité de la situation et du temps nécessaire à un retour à la normale, Surfrider Japan tente de travailler conjointement avec les autres associations de surf, les communautés locales, les surfeurs pro, les amoureux des plages et de la mer pour « créer un plan d’action à long terme« . L’organisation lance également un appel aux dons pour tenter de concrétiser leurs actions. Surtout, ils demandent à ce que le monde ne les oublie pas. Car si les caméras ont quitté le Japon, la situation reste toujours chaotique dans de nombreux endroits.

Ocean Blue Day, le 24 avril :

Sans surprise, le magazine de surf japonais Surfin Life consacre son dernier numéro à la tragédie, faisant notamment poser tous les surfeurs et surfeuses du World Tour en mémoire des victimes du Japon (voir ci-dessous).

Ce n’est pas parce que les caméras du monde entier ne sont plus tournées vers le Japon que la tragédie est derrière eux…

 

 


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2 commentaires

  • marc
    31 mai 2011 8h31

    Hélas,en France nous sommes sous la menace directe d’un tel drame …!!! et alors que faisons nous..??????????? et sans être pessimiste je crois bien que ça vous nous pèter dans la gueule ….!!!! Alors …!! les gros rouleaux compresseurs du surf ou êtes vous ???? je croyais que nous étions une communauté ….j’ai peut être dit une connerie ….

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  • compagnon
    29 mai 2011 22h52

    prier pour le japon ne ramènera malheureusement pas les gens disparus et ne fera pas disparaitre la radioactivité, ce n’est pas prier qu’il faut, mais agir avant que toutes les centrales du monde nous pètent à la gueule….

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