[Flashback Fiji Pro] : le jour où ?

Cloudbreak s'est littéralement déchaîné pendant la compétition, faisant la joie des meilleurs big-wave riders du globe.

08/06/2017 par Rédaction Surf Session

Difficile d’expliquer ce qui s’est passé ce 8 juin 2012 sur la petite île de Tavarua, en plein coeur des Fidji. Difficile d’expliquer comment, d’un jour à l’autre, la gauche de Cloudbreak s’est transformé en un véritable monstre. L’histoire était sans doute écrite. 

Cela faisait 4 ans que le World Tour était privé d’un de ses plus beaux joyaux : Fidji. Le retour d’une des gauches les plus mythiques au monde sur le circuit a été possible grâce à Volcom, qui s’offrait là sa première épreuve World Tour. La première journée de compétition est solide, sans être massif. Jordy Smith et Parko confirment, Taj Burrow se plante et Mitch Coleborn signe le meilleur score de la journée. Lors du Round 2, la wildcard et fils du premier surfeur fidjien Isei Tovoku vivra un des meilleurs moments de son existence, on s’offrant un mano-à-mano avec le « King Kelly ». Jusqu’ici, tout va bien.

Le lendemain, La WSL décide de poursuivre la compétition, mais Cloudbreak se déchaîne. Aaprès deux heats dans les conditions les plus dantesques que le Tour a connu jusqu’ici, Raoni Monteiro se fait découper par la lèvre et se blesse, jetant un froid autour du pic. Les séries sont alors suspendues. Les big-waves riders avaient minutieusement examiné la formation du swell depuis des jours dans le Pacifique Sud et avaient fait le déplacement. Nathan Fletcher, Mark Healey, Reef McIntosh, Greg Long… Tous s’étaient donnés rendez-vous à Fidji pour cette session XXL, en marge de la compétition.

Une fois les compétiteurs hors de l’eau, ils prennent le relais. Armés de leur guns de 9 pieds et parfois plus, ils n’avaient qu’une idée en tête : charger. Les surfeurs du World Tour sont soulagés à l’idée de ne pas avoir à affronter la bête. Certains étaient même tétanisés. Seuls Joel Parkinson, Mick Fanning, les frères Hobgood et Kelly Slater sont allés scorer Cloudbreak ce jour-là. L’appel de l’océan était trop fort pour ces monuments de l’élite mondiale.


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