Rip Curl prêt à céder son capital à un investisseur

La marque étudie différentes propositions de compagnies étrangères désirant entrer - de manière totale ou partielle - dans son capital.

18/09/2012 par Romain Ferrand

Après l’annonce la semaine dernière de deux nouvelles OPA sur Billabong, c’est désormais au tour de Rip Curl, autre géant australien du surfwear, d’intéresser les investisseurs.

Fondée en 1969 à Torquay (dans la même ville et la même année que Quiksilver), Rip Curl a annoncé hier avoir été approché par plusieurs compagnies internationales qui chercheraient à rentrer dans son capital. La marque australienne aurait ainsi fait appel aux services de la banque new-yorkaise Merrill Lynch pour étudier chaque proposition de rachat partiel ou total.

Rip Curl Group Pty. serait prêt à envisager une vente totale  de la marque à hauteur de 500 millions de $ (527 millions de $ australiens), soit plus de 10 fois ses prévisions de revenus pour 2013 après les intérêts, les taxes, la dépréciation et les amortissements.

Après les ventes en forte baisse de ces derniers mois dans l’industrie du surfwear, plusieurs fonds d’investissement lorgnent sur le secteur. D’après l’analyste d’un représentants d’une des plus grosses banques australiennes, l’industrie du surfwear toute entière rencontre actuellement des difficultés. Cette industrie est devenue bien plus grosse que ce à quoi les gens s’attendaient et est devenue plus mainstream, et se retrouve désormais en compétition avec d’autres marques de mode, et plus seulement les marques de surf dites core.

Suivant la tendance du marché, les revenus de Rip Curl ont chuté en 2011 de 8% à 362 millions de $, et les profits de 49% pour atteindre 7,9 millions de $. Mais la société a annoncé hier dans un communiqué une tendance de nouveau positive de ses revenus (avant taxes) en 2012, “contrairement à la performance générale de l’industrie du surf”.

Les 2 fondateurs de la marque, Doug “Claw” Warbrick et Brian “Sing Ding” Singer, détiennent encore 72% de la compagnie. François Payot, fondateur de la division Rip Curl Europe, en détient quant à lui 16%.

Sources : Bloomberg / The Sydney Morning Herald

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4 commentaires

  • Tom
    10 octobre 2012 10h12

    « est devenue plus meanstream »

    mmmm, rigolo l’erreur entre mean et main… ça prend tout son sens quand on parle de surf business

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  • Whooper
    21 septembre 2012 21h58

    Nike possède déjà Hurley…

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  • Tom
    19 septembre 2012 5h17

    A moins que Nike souhaite étendre sa main mise sur le surf business…Il me semble bien qu’ils aient tenté qqchose sur Billa…

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  • rai
    18 septembre 2012 13h55

    10 fois l’EBITA, pas mal… après le rachat di Volcom par PPR, Rip Curl par… Allez on lance les paris, je commence en disant LVMH, Arnaud ne va pas laisser Pinault rentrer rtout seul dans le surf 😉

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