Volcom, un diamant de plus au sein du groupe PPR

La marque de surf californienne rejoint le groupe du milliardaire français François-Henri Pinault aux côtés de Puma, Gucci, Yves St Laurent....

03/05/2011 par Romain Ferrand

C’est incontestablement la news business de la semaine : le groupe PPR (anciennement Pinault-Printemps-Redoute) a annoncé lundi 2 mai une OPA « amicale » sur le groupe américain Volcom Inc., pour un montant de 607 millions de dollars (soit 409 millions d’euros).

Une décision qui fait suite à la volonté du groupe français, qui possède déjà des marques de luxe comme Yves St Laurent, Gucci et Balanciaga, de renforcer son pôle « sports et lifestyle » aux côtés du poids lourd Puma.

Cette opération met fin aux rumeurs qui annonçaient depuis plusieurs mois une OPA de PPR sur le groupe Quiksilver. Créé en 1991, Volcom réalise un chiffre d’affaires annuel de 323 millions de $, dont près des deux tiers sont réalisés aux États-Unis.

D’après le PDG François-Henri Pinault, « Volcom et Puma sont très complémentaires et offrent de nombreuses synergies. L’intégration de Volcom au sein de notre pôle « sports et lifestyle » sera un facteur clé de succès de son développement futur« .

PPR va apporter à Volcom « sa connaissance des marchés mondiaux, des capacités de production et des compétences opérationnelles, par exemple dans le développement de produits ou la distribution. Cela nous permettra de poursuivre notre expansion internationale tout en préservant les codes qui font l’intégrité de notre marque« , explique Richard Woolcott, PDG de Volcom (source : www.easybourse.com). Le groupe pourrait d’ailleurs envisager de rapprocher la fabrication des vêtements Volcom vers les unités de production asiatiques de Puma. Le savoir-faire de l’équipementier sportif en terme de conception de chaussures pourrait également bénéficier à la marque de surfwear.

Volcom glisse donc un orteil dans « l’Establishment », qu’elle défie corps et âme depuis sa création (son slogan de toujours est « Youth Against Establishment« ). Rassurons-nous : ça n’affectera si le surf ni l’attitude d’Ozzie Wright, Bruce Irons, Dusty Payne ou encore Joan Duru…

Plus d’infos sur cette OPA : nouvelobs.com/economie


Tags:



5 commentaires

  • Chris
    8 mai 2011 12h48

    Le surf à vendu son ame depuis bien longtemps, toutes ces marques sont de plus en plus gérées à tous les niveaux par des « bon jeunes » sortis d’écoles de commerces payé par papa !
    Le biz l’a emporté sur la passion, il n’y a qu’a voir les collections qui s’empirent de saisons en saisons, avec des prix lissés sur la même base dans le monde entier, j’en ai fait l’expérience c’est hallucinant !!
    Bref lorque je lis :
    « D’après le PDG François-Henri Pinault, « Volcom et Puma sont très complémentaires et offrent de nombreuses synergies  » ouah ça fait rêver, de quelle complémentarité parle t’il ???? celle du fric.
    La mort de Volcom est annoncé les $$$ l’on emporté, tout comme DC qui était LA marque de skateboard il y a dix ans est ,depuis le rachat de Quiksilver, devenue la pire des marques de shoes !!!
    Dommage…pour eux.

    Répondre

  • nicos33
    5 mai 2011 12h59

    C’est pas çà qui va faire baisser les prix des équipements.

    Répondre

  • evergreen
    5 mai 2011 9h26

    Toutes les memes ces marques… Vivement que volcom sponsorise l’équipe de france de foot ,)

    Répondre

  • djogai
    4 mai 2011 11h55

    On a le choix ou de consommer cher ou pas cher ou de recycler l’essentiel c’est le choix.
    Alors personnellement 75€ dans un boardshort jamais de la vie pour moi ou en l’an 2060 question de pouvoir d’achat.
    En revanche leur slogan de mon point de vu est paradoxal comme peut l’etre la propagande nucléaire disant que c’est une energie propre et plein d’autres de ce genre existe.
    Ce n’est que de la com’ et pas de l’info.
    Vive la glisse.

    Répondre

  • Ronan
    3 mai 2011 18h54

    Un gros lol.
    « Youth against establishment »
    Voilà pourquoi je n’achète jamais de marques de surf mais plutôt des fake à 10 balles dans les braderies ou sur les marchés.
    Quand je vois qu’un boardshort coûte 75 dolls, j’ai juste envie d’aller surfer à poil.
    « Youth against establishment » ahahahahah.

    Répondre

  • Laisser un commentaire

    Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

    *
    *
    *