Anglet bientôt rayé de la carte?

De la carte des bons spots de surf, s'entend. Mais cette mort est-elle inéluctable...? Le mag d'avril vous propose de vous faire une idée sur la question.

17/04/2013 par Romain Ferrand

Par Pascal Dunoyer

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Quand la houle est conséquente, les spots fonctionnent encore pas mal, et on trouve çà et là de très bonnes vagues. Mais d’une manière générale et surtout lorsque la houle est inférieure à un mètre cinquante, le surf à Anglet, c’est avant et après la marée basse que cela se passe. Les petites vagues de qualité qu’on trouvait à marée haute à Marinella ou aux Corsaires, le banc de sable que l’on traversait à pied pour aller surfer à marée basse aux Dunes ou à l’Océan, et la « machine » Cavaliers qui offrait de bonnes vagues dans presque toutes les conditions, tout cela semble faire partie du passé. Les compétitions internationales ont depuis longtemps déserté ce spot et on ne fait plus des kilomètres pour venir surfer à Anglet. Ce sont plutôt les surfeurs angloys qui se déplacent maintenant au nord de Boucau ou au sud de Biarritz. Qui aurait pu imaginer cela ? Même pas nous chez Surf Session, quand nous relations les excellentes conditions de vague du WQS O’Neill aux Cavaliers (N°122 de septembre 97)… Mais alors que s’est-il passé ?

Il faut comprendre que le cas d’Anglet est unique. L’érosion naturelle du littoral a subi un sérieux coup d’accélérateur d’origine humaine. Sur la côte aquitaine, les sédiments ont une lente dérive nord-sud due à l’orientation de la houle. La construction de la grande digue du Boucau dans les années soixante a stoppé cet apport de sable et instauré un courant sud-nord sur le littoral d’Anglet ! Le volume de sable dragué à l’entrée de l’Adour pour le passage des bateaux a été multiplié par deux, pour atteindre certaines années deux fois le volume de la Tour Montparnasse ! Des études ont démontré qu’il s’agit bien du sable des plages (et des spots de surf) d’Anglet. Dans les années 70, des actions d’envergure ont été mises en place par l’Etat pour remédier à ce problème : construction d’épis rocheux (les fameuses digues) et rejet face aux plages sud du sable dragué dans l’embouchure, appelé « clapage côtier ».

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Retrouvez l’intégralité de l’article dans le Surf Session d’avril, actuellement en kiosque.

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4 commentaires

  • J-C
    18 avril 2013 15h18

    Je ne comprends pas où vous voulez en venir. Mais peut être n’y-t-il rien à comprendre… nihilisme quand tu nous tiens !

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  • mat
    18 avril 2013 11h55

    Merci aussi à toi Jean d’être là et de servir à rien!! toi aussi ne changes pas stp!!

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  • jean
    18 avril 2013 8h58

    Surtout ne changez pas je vous adore !
    Toujours aussi comiques !
    Merci d’être la

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  • jeanluckossard
    17 avril 2013 14h30

    j’ai bien lu l’article et je pense que tous les surfeurs d’anglet se sont effectivement rendu compte qu’une session de 3 ou 4 heures c’est fini depuis longtemps et ce quelque soit la saison…créons des enrochements sous marins face aux plages pour avoir de bons pics en toutes circonstances…

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