Interview : Joan Duru garde le cap

Dans le Surf Session 341, actuellement en kiosque, le surfeur landais revient sur saison, ses objectifs et ses méthodes de travail. Toujours motivé !

14/01/2016 par Baptiste Levrier

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Comment juges-tu le niveau général sur le QS ?

C’est un truc de fou ! C’est ça qui est dur. Souvent, les gens se demandent pourquoi les surfeurs européens ne sont plus sur le CT mais le niveau est vraiment énorme. Même quand les meilleurs du CT viennent sur le circuit qualificatif, ils ne passent pas toujours des séries, surtout dans les petites vagues. Tous les surfeurs sont hyperentraînés, hyperforts techniquement, très sérieux. Tu sais que dès le premier tour, t’es obligé de mettre un total à 14 points sinon tu perds.

On entend souvent dire à ton propos qu’une fois sur le CT, ce serait plus facile pour toi de te maintenir. T’en penses quoi ?

C’est sûr que les bonnes vagues manquent un peu sur le QS. Mais je ne sais pas… Peut-être que les vagues me conviendraient mieux. Le niveau est encore plus dur. Quand je vois par quoi il faut en penser pour se qualifier, aucun surfeur du CT n’est pas à sa place. Certains mecs sont peut-être meilleurs dans les vagues du QS ou gèrent mieux les séries à quatre mais ils méritent tous leur place. Et puis tu vois aussi des jeunes brésiliens qui sortent de nulle part, comme Italo Ferreira l’an dernier, et qui fracassent tout et finissent facile Top 10.

Qu’as-tu changé dans ta préparation pour être encore meilleur ?

Cette année, j’ai vraiment tout donné, tout fait pour réussir. Je ne suis pas sorti, je me suis entraîné à fond et là, j’arrive à la fin et j’ai perdu. Au moins je n’ai pas de regrets à avoir. Ça fait réellement deux ans que je suis vraiment sérieux. J’ai aussi beaucoup bossé sur les planches et ça a enfin payé, je peux m’appuyer sur de bonnes planches. J’ai d’abord eu du mal à m’adapter aux planches plus courtes. Je suis passé de 6’1 à 5’11, en utilisant des dérives plus grandes et plus dures pour faire plus de gerbes. Ça marche mieux, mes manoeuvres sont plus rapides. Avant dans les petites vagues, ça se voyait que j’avais des planches un peu grandes. Ça m’a pris un peu de temps mais j’ai viré toutes mes anciennes planches pour les nouvelles. En plus, je suis passé chez Mayhem (Matt Biolos, shaper qui travaille notamment avec Carissa Moore). Il a des modèles standards qu’on adapte et j’apprécie beaucoup son travail. J’espère que ça paiera encore plus l’an prochain.

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Retrouvez l’intégralité de notre interview avec Joan Duru dans le Surf Session n°341 de janvier/février 2016, actuellement en kiosque et également disponible sur notre boutique en ligne.


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