Joan Duru : le World Tour à portée de main

Extrait de l'interview de Joan Duru, issue du Surf Session de septembre, actuellement en kiosque.

08/09/2012 par Romain Ferrand

En 2009, Joan Duru passait à deux doigts d’accomplir son rêve et de se qualifier sur le World Tour. Trois ans après, le gamin natif de Ondres a mûri et appris de ses erreurs de jeunesse, bien décidé à prouver qu’il n’avait pas dit son dernier mot.

Propos recueillis par Olivier Hamelin

Tu es tout juste de retour de J-Bay où tu as signé une de tes meilleures performances. Raconte-nous, c’était comment ?

On est arrivé la veille parce qu’on était parti surfer la gauche en Namibie avec Marc Lacomare. On s’est gavé là-bas et on est arrivé juste avant la compétition à J-Bay où l’on a rejoint Charly Martin. Les vagues étaient parfaites. J’ai juste surfé et tout allait bien, à chaque fois ma board marchait grave et je scorais. Tout s’est vraiment bien passé. J’étais déjà allé là-bas une fois et j’avais déjà beaucoup aimé, mais là c’était encore plus gros. Je ne m’attendais pas du tout à ça.

Tu chutes en finale face à Adriano à cause d’une petite erreur de priorité. Qu’est-ce qui s’est passé ?

J’avais bien commencé cette finale avec un 9 direct. La plupart du temps, j’avais la priorité parce qu’il lui fallait un score, donc il essayait de prendre toutes les petites vagues. Du coup, j’ai attendu une autre bonne vague, mais le vent a tourné et elle n’est pas arrivée. J’ai fait le score que je voulais sur une grosse qui fermait, et après j’avais la priorité. Il restait trois ou quatre minutes. Adriano a pété sa dérive, il est remonté le long de la plage en courant et est allé se mettre au large. Je pensais que je pourrais le bloquer, mais il est arrivé à mon niveau en fin de vague. Sa vague était petite, je n’ai pas pu partir dessus, et il a eu le score dont il avait besoin. Il a mérité cette victoire, il est allé jusqu’au bout et a fracassé une petite vague. J’étais juste un peu blasé d’avoir perdu à la fin comme ça, mais je suis content d’être arrivé jusque-là.

L’ambiance à J-Bay avec les mecs du World Tour, c’était comment ?

C’est un peu toujours pareil. On voit un peu les types du Tour, mais sans plus. Nous, on avait une belle baraque derrière le spot avec Marc, Charly et Aritz (Aranburu) entre autres. Il y avait une bonne ambiance, Charly m’a bien aidé tout le long en me donnant des petits conseils, c’était cool.

Comment sont perçus les surfeurs français et européens quand tu vas là-bas en Afrique du sud sur une compétition aussi mythique ?

L’attention est bien plus tournée vers les Anglo-Saxons. C’est toujours un peu comme ça. Du coup, l’ASP se retrouve à me demander maintenant une interview parce qu’ils ne l’ont pas faite là-bas… Je ne pense pas que ça va changer un jour, à moins qu’on arrive à se retrouver à quatre ou cinq sur le WT. Mais pour l’instant, c’est ainsi. Ce n’est pas très grave en même temps, le but est d’arriver à faire la différence dans l’eau. Il y a peut-être un peu une mise à l’écart des surfeurs européens, mais tout ce joue dans l’eau. Il faut faire la différence dans sa série, c’est tout. Moi, je m’en fous un peu de tout ça. Je veux juste passer des tours. Ça faisait un moment qu’on n’avait pas passé de rounds d’ailleurs, mais là dans les bonnes vagues, il y a plein d’Européens qui ont réussi à se démarquer. Aritz Aranburu a fait demi et Vasco Ribeiro a fait quart par exemple. Dans les belles vagues sud-africaines, on sentait bien qu’on pouvait faire la différence.

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Retrouvez l’intégralité de l’interview dans le Surf Session de septembre, actuellement en kiosque.

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