Saint-Martin : l’île de la Water Family

Extrait du sujet Antilles du mag de mars, avec William Alliotti et Maud le Car dans le rôle des guides

19/03/2013 par Romain Ferrand

On connaît Saint-Martin pour ce qu’on en voit à la télé. Des clichés qui ternissent l’image de cette île aux couleurs et aux vagues accueillantes. Heureusement, certains aiment ce bout de terre et nous font découvrir leur île comme ils la voient.

Par Gregory Rohard et Helene Colin

Un mono-sourcil s’agite sous les lumières blafardes d’un plateau télé. Bonsoir face caméra, visage endeuillé par la gravité du sujet. Rythme caribéen en stéréo pour l’ambiance, quand soudain, un présentateur surgit dans votre salon. Un quart d’heure passe et si vous vous y mettez à plusieurs, vous serez désormais à même de situer l’île de Saint Martin sur une carte. Mais sans prévenir, c’est le drame : drogues, criminalité, paradis fiscal, alcool et prostitution, les sujets s’enchaînent et c’est terminé… Vous n’envisagerez plus jamais de passer vos vacances en famille à Saint-Martin.

Et pourtant, perdue à plus de 8 000 km des tergiversations médiatiques, Saint Martin arbore un visage nettement plus catholique. Parfois rebaptisée The Friendly Island, l’île est le plus petit territoire au monde à abriter deux pays : la France et les Pays-Bas.

Si cette île atypique a longtemps souffert des spéculations immobilières les plus ambitieuses, elle conserve néanmoins sa beauté d’antan. Loin des casinos, des bars à strip et de la vie nocturne saint-martinoise, l’île offre ce à quoi secrètement vous vous attendiez. Une île atypique, magnétique et énigmatique. St Martin, ou Sint Marteen, possède à elle seule plusieurs univers, plusieurs mondes aussi divers que surprenants. Un lieu métissé, une petite terre de grande tolérance, multiculturelle et d’une impressionnante diversité. Un petit morceau de chaque pays du monde sur 83 km².

L’histoire du surf à St Martin remonte à une trentaine d’années, lorsque quelques marins surfeurs baroudeurs ont posé leurs planches pour la première fois sur le petit bout de north shore de l’île. Certains sont restés, soufflés par la beauté des lieux et le potentiel touristique de l’île. Un bien bel Eldorado pour ceux qui se sont installés sur cet espace de liberté absolue, où tout était encore possible. Sans oublier ceux qui avaient également envie de retrousser leurs manches et d’aménager un petit paradis de vie terrestre et aquatique.

Car l’île est belle et possède une variété impressionnante de plages sublimes et esseulées, de récifs coralliens et de lagons. Mais aussi de vagues et de spots méconnus, tout simplement protégés depuis plusieurs années par les acteurs de la glisse locale mués dans le silence des premiers explorateurs.

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Photo : Jean Seb Lavocat

Retrouvez l’intégralité de l’article dans le Surf Session de mars, actuellement en kiosque.

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