Framed, le nouveau court-métrage de Patagonia avec Patch Wilson diffusé en live ce soir

En attendant la sortie du film, entretien avec le surfeur pour en savoir un peu plus sur ce projet irlandais.

15/04/2020 par Marc-Antoine Guet

Synopsis
Il y a 15 ans, Patch Wilson s’est rendu en Irlande en quête des meilleurs spots de la côte ouest. Après quelques voyages, il est tombé amoureux des côtes irlandaises, et a décidé de quitter définitivement ses Cornouailles natales.
Depuis, il subit les rudes hivers de l’Atlantique Nord, et tient grâce aux petits moments magiques dans toute cette folie. Framed  raconte certains de ces moments des trois dernières saisons. Le nouveau court-métrage de Patagonia avec Patch Wilson sera diffusé en live sur Facebook ce soir à 20H. Patch Wilson sera présent en direct pour une séance de questions-réponses après la projection.
Une projection qui sera suivie d’un autre film dans la foulée : Fishpeople dont voici le trailer. 
De quoi occuper votre soirée ! En attendant, entretien avec le surfeur irlandais pour en savoir un peu plus sur ce projet. 
Qu’est-ce qui t’a poussé à participer à Framed ?
Patch Wilson« Je filme mes plus belles vagues, autour de chez moi, dans l’ouest de l’Irlande depuis 3 ou 4 ans, et au bout d’un moment, je me suis dit que j’avais largement de quoi faire un chouette clip ! C’était bientôt le festival du film de surf de Doolin, un événement super cool, et je voulais que le film y soit projeté. Je voulais aussi aider le réalisateur du film, Joao (Tudella), un jeune mec vraiment talentueux. À nous deux, comme on est sur la même longueur d’ondes, nous sommes arrivés à ce résultat.


Framed, qui veut dire encadré en Français est un nom idéal pour ce film, parce que tu fais aussi de l’encadrement de tableaux. Qu’est-ce qui t’as mené sur cette voie ?
J’ai toujours été intéressé par la menuiserie. Je faisais des meubles quand j’étais plus jeune, et j’ai travaillé comme charpentier. J’adore travailler le bois. Je m’intéresse beaucoup à l’art, et l’encadrement peut être considéré comme une forme d’art en soi. C’est beau de voir le contraste que peut former le cadre avec le tableau.
J’ai un petit espace de travail chez moi, et un atelier à dix minutes de la maison. Mon espace de travail est en fait la pièce où je range mes planches, derrière la maison, donc il va bientôt falloir que je les installe dehors pour faire plus de place à mes outils.
Le surf a pris une place de plus en plus importante dans ta vie au fil des années. Est-ce que tu as pris cette décision consciemment ?
J’ai toujours travaillé pour pouvoir surfer. Le surf a toujours occupé une place importante dans ma vie. Je vais tous les jours à la mer, dès que je peux, et je surfe quand les vagues sont bonnes.

Je me suis donc toujours débrouillé pour trouver des boulots qui me permettent d’assouvir ma passion. Il m’est arrivé de passer trois à quatre mois à travailler dur chez moi dans les Cornouailles pour pouvoir ensuite passer mon temps à surfer. Maintenant, je peux me permettre de faire de l’encadrement quelques jours à la maison, et partir surfer quand c’est possible. 


Tu viens des Cornouailles, mais tu vis à Lahinch [sur la côte ouest irlandaise]. Comment s’est passée la transition entre ces deux scènes de surf ?
Quand j’ai emménagé à Lahinch, c’était un peu compliqué avec le travail, donc j’ai fait les allers-retours pendant un moment. Puis il y a eu Moy Hill Farm et beaucoup de mes amis des Cornouailles ont suivi le mouvement, donc la scène s’est agrandie.

La vie est parfois rude en hiver ici, et cet hiver a été particulièrement froid et morne, avec des mois de mauvaises vagues, donc ce n’est pas toujours facile. C’est parfois un peu compliqué, mais on passe quand même de super moments, et il y a des gens très intéressants qui vivent ici, parce que c’est un endroit où il fait bon vivre. On a la mer pas loin et les bonnes initiatives ne manquent pas.
Tu peux nous parler de Hometree ?
L’une des choses positives qui se passent ici, justement, c’est Hometree, un programme de plantation d’arbres qu’a fondé le surfeur Matt Smith. Ce programme a pour mission de reboiser le plus d’espaces possibles en Irlande, mais uniquement avec des espèces d’arbres locales.

Le dernier samedi de chaque mois, les membres de cette communauté se réunissent pour planter des arbres. Certains proviennent de dons et d’autres sont cultivés dans leur propre pépinière. Ils invitent tout le monde à se joindre à aux sur les réseaux sociaux, pour partager une tasse de thé, planter des arbres, et fêter tout ça autour d’un bon repas. C’est également l’occasion de réunir des gens qui partagent les mêmes idées, ce qui est toujours une belle chose ».

       


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