Thanks for the dinner and the sex

Le dernier film de Dion Agius est sorti depuis quelques semaines. Au menu : joli casting et surf ultra-moderne... Voilà ce qu'on en a pensé :

11/04/2011 par Romain Ferrand

Le free surfeur australien Dion Agius remet un pied dans la production vidéo surf avec « Thanks For The Dinner And The Sex« , quelques années après ses premiers projets comme The Movement, et sans s’être jamais vraiment éloigné du Final Cut, son blog vidéo étant là pour le prouver.

Première interrogation : le titre du film (faut-il vraiment vous le traduire ?) qui pourrait porter à confusion. Ajoutez à ça une nana légèrement dévêtue effectuant un ballet sous-matin dans les premières minutes du film, et vous comprendrez pourquoi la jaquette a mérité en Australie la mention « recommanded for mature audiences« .

L’intro du film et cette fille à l’apparence irréelle rappellent d’ailleurs l’atmosphère fantasmagorique et étrange du clip que Dion avait soumis à Innersection l’an dernier. On y retrouve également l’ambiance de l’excellent Modern Collective, réalisé par son pote Kai Neville.

TFDS nest pas un « ego-movie ». Le casting, à 95% australien, réunit la crème de la crème des aérialistes du pays , dont bon nombre de freesurfeurs. Jugez plutôt : Dion Agius évidemment, Chippa Wilson, Craig Anderson, Jay Davies, Wade Goodall, Warren SmithTaj Burrow fait une apparition remarquée en fin de vidéo, tandis que le Floridien CJ Hobgood assure quant à lui une bonne partie du film et prouve au passage que son son surf ne prend pas une ride, même face à la « new génération ».

Les images du film sont pour la plupart des rushes non utilisés de trips déjà sortis. Mais rassurez-vous, ce n’est pas du second choix pour autant. La qualité de l’image est quant à elle volontairement dirty, Dion voulant retrouver le grain des vieilles VHS qui ont bercé son adolesence (et la nôtre).

Évidemment, les moves sont ultra-modernes, et les air reverse se comptent pas dizaines. Les puristes du style et adeptes du surf sur le rail risquent de s’en lasser, surtout au bout de 20 minutes. La bonne surprise du film vient de Nate Tyler, qui alterne subtilement répertoire classique et moderne avec style sur une jolie petite gauche. Et ça fait quand même du bien de voir un surfeur enchaîner deux rollers sur une vague. Même si chaque section finale est l’occasion de balancer un énorme air. Autre démonstration de style avec Craig Anderson, qui parvient à mêler courbes et gros airs avec un touché quasi-félin.

Côté musique, Dion Agius a bien travaillé son truc, en choisissant des morceaux parfois surprenants mais en adéquation avec l’ambiance du film. Pas de rock, pas de hip hop, pas d’électro… On vous aura prévenus.

Pour conclure, Thanks For The Dinner And The Sex saura trouver son public chez les amateurs d’airs et de surf moderne. Et on est quand même un bon paquet, non ?

Le film est sorti en mars en Australie dans l’excellent Waves Magazine, mais devrait rapidement voir le jour sur le web…

Thanks For The Dinner And The Sex, de Dion Agius – 35 minutes.

Romain Ferrand


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1 commentaire

  • Tibao
    12 avril 2011 10h22

    Le trailer est parfait !

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