Dean Vandewalle, la miniview

Dean vient de Belgique, mais à force de voyager, il est devenu un citoyen du monde. Encore un jeune prometteur qui surfe et qui fait ses études à la maison?

22/10/2014 par Romain Ferrand

Propos recueillis par Guillaume Arrieta

Comment as-tu commencé le surf ?

J’ai surfé pour la première fois quand j’avais trois ans au Costa Rica, mes parents surfent tous les deux et ont finalement décidé de venir s’installer là-bas quelques années après ce voyage.

Aujourd’hui, tu vis au Costa Rica, mais tu voyages beaucoup, non ?

J’ai été dans beaucoup d’endroits dans le monde (France, Portugal, Hawaii, Mexique, Mentawai, etc.), mais je préfère le Costa Rica, les gens là-bas sont agréables et les spots de surf sont les meilleurs pour progresser. Il y a des vagues tous les jours, elles ne sont pas forcément très puissantes mais il y a plein de spots différents.

Comment te débrouilles-tu pour continuer l’école avec tous ces voyages ?

J’étais à l’école au Costa Rica jusqu’à l’an dernier, puis j’ai commencé à faire du “home schooling” l’année dernière, cela me permet d’organiser l’école en fonction des vagues. Je travaille beaucoup pendant quelques jours pour pouvoir ensuite surfer ou aller en compétition. Comme je voyage, je suis obligé d’apprendre de nouvelles langues, j’ai appris l’espagnol et le français plus récemment et je parle anglais et flamand.

Qu’est-ce que cela t’apporte dans ton surf de voyager autant ?

Surfer aux Mentawai m’a par exemple permis de travailler les tubes et mes airs car les vagues sont régulières. En Europe, il y a des jours de flat, les vagues ne sont pas régulières mais avec pas mal de puissance, il faut apprendre à trouver la bonne vague à chaque fois. Je dois m’adapter en fonction des spots et cela m’oblige à modifier mon surf à chaque fois, c’est un petit challenge !

Tu surfes avec des lunettes de vues (Dean porte des verres avec +6 de correction), cela te pose-t-il des problèmes à l’eau ?

Cela reste toujours un peu gênant car le sel vient se coller aux verres au bout de quelques minutes, je dois régulièrement les nettoyer pour y voir correctement. Au début, porter des lunettes était gênant mais c’est devenu une habitude, elles tiennent correctement et surtout me permettent de surfer en y voyant parfaitement ! Je dois juste ne pas oublier de les prendre avant d’aller à l’eau…

As-tu déjà perdu tes lunettes pendant une session ?

Oui, cela m’est arrivé deux fois. La dernière fois, c’était au Mexique, la vague a fermé et j’ai dû sauter de ma planche… Heureusement j’y vois quand même un petit peu sans les lunettes et j’ai réussi à les retrouver, mais ça reste un moment stressant !

Tu as remporté la catégorie moins de douze ans au Costa Rica, peux-tu nous parler du niveau en compétition là-bas ?

Il n’y a pas le même niveau qu’en Australie ou à Hawaii par exemple, mais dans ma catégorie, le niveau est plutôt bon, même si je préfère me confronter à la catégorie au-dessus (Dean était second de la catégorie moins de 16 ans avant de venir en Europe). C’est toujours un challenge d’être en série avec des surfeurs plus expérimentés que moi, cela m’oblige à relever mon niveau pour pouvoir les battre.

Âge : 12 ans

Taille : 1.48 m

Poids : 35 kg

Cote : 5’0 × 16 ½ × 1 7/8

Palmarès : champion de Costa Rica -12, 2e au classement après 6 étapes en -16

Interview parue dans le Surf Session n°325 septembre 2014.

Dean à Hawaii l’hiver dernier :


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1 commentaire

  • Remi
    23 octobre 2014 16h14

    Surement une question bête mais les lentilles ne marchent pas pour le surf?

    Répondre

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