P.Ado : "Le danger vient de différents horizons"

La surfeuse française veut porter haut les couleurs de son équipe, tant sur le plan personnel que collectif.

21/05/2017 par Rédaction Surf Session

Pauline Ado entretient une relation particulière avec l’équipe de France. Retenue très jeune parmi les Bleus, la native d’Hendaye compte aujourd’hui 15 sélections, et éprouve toujours autant de plaisir à partager cet esprit d’équipe. La pensionnaire du CT est consciente des capacités de son équipe, mais aborde toutefois la compétition avec méfiance.

Surf Session : Endosser le lycra de l’équipe de France représente quelque chose de particulier ?

J’ai obtenu ma première sélection à 13 ans, c’est ce qui m’a donné envie de devenir surfeuse professionnelle. J’ai toujours eu cette fibre « sport collectif ». Avoir l’occasion une fois dans l’année de surfer ensemble, ressentir ce soutien et l’engouement autour de cette équipe, c’est un réel plaisir.

Une grande différence si l’on compare cette compétition avec le Tour ?

Sur le Tour on est seul en quelque sorte. Ici on recherche une performance collective et on fait attention les uns aux autres.

La Grande Plage est un spot que tu connais bien..

On est un peu tous dans le même cas au sein de l’équipe. Je ne sais pas à quel âge j’ai participé à ma première Maider Arosteguy, mais j’étais très jeune. C’est un petit avantage car ce spot est difficile à surfer et qu’on a l’habitude. Mais à partir du moment où l’on surfe un beachbreak, c’est difficile de connaître les vagues par cœur.

Comment juges-tu le niveau présent sur ces Mondiaux ?

Bianca Buitendag est une grande concurrente, 4ème mondiale il y a deux ans.. Et puis il y a également des filles comme Ella Williams, une très bonne surfeuse du QS, de jeunes talents tout comme des anciennes pro-surfeuses qui ont une sacrée expérience. Le danger vient de différents horizons.

Comment se passent les entraînements au sein de l’équipe de France ?

On est relativement libre de notre organisation car on a nos routines personnelles. On fait des entraînements en commun pour prendre le rythme. Tout est mis en oeuvre pour qu’on soit au top.

Les séries vont s’enchaîner, la récupération va être importante..

On a pas souvent l’occasion d’avoir de telles installations. Ici on peut bénéficier de techniques de récupération comme la cryothérapie qui est une grande première pour moi. On va surfer tous les jours et plusieurs fois par jour. L’énergie dépensée, la pression.. Tout ça fatigue énormément. Tout ce qui peut nous aider à récupérer est important.


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