Ce mois-ci, c’est le Réunionnais Romain Cloitre qui « score » la couverture du numéro de mai avec un tube cristallin shooté à Fernando de Noronha par le photographe Damien Poullenot.
Pour surfsess.com, les 2 protagonistes de ce shot nous parlent de cette vague, de cette session, et même un peu du reste :
Romain Cloitre :
C’etait à Fernando de Norohna, au Brésil, pendant le WQS prime de février dernier. On était à droite de la zone de compète. Je m’étais déjà fait éliminer et comme Damien était avec nous, on en a profité pour shooter ! On était tous ensemble : Joan, Marco, Tim, Alain et Max.
Les vagues étaient pas mal ce jour-là, mais le swell tombait déjà donc je me rappelle être resté tout l’aprem à l’eau à batailler entre les Brésiliens qui ragassaient comme toujours, mais il y avait des bombes qui passaient et il fallait être bien placé et avoir la chance d’en choper une.
Cette vague était l’avant-dernière ou la dernière de la session je suis sûr… et aussi la dernière du trip car on est partis le lendemain car tout le monde avait perdu !
C’était un trip marrant parce que Fernando est déjà incroyable comme endroit, mais aussi parce qu’on était tous ensemble à conduire les Boogies qui tombaient toujours en panne !
Et je crois aussi que Damien est tombé un peu malade à la fin du trip à cause de la clim… (rires)
Damien Poullenot :
Je me suis rendu à Fernando rejoindre les meilleurs surfeurs européens au dernier moment, un peu sur un coup de tête, et ça a payé car comme d’habitude les vagues étaient au rendez-vous . Ce qui n’était pas le cas de la météo avec un temps très orageux et très peu de fenêtres météo. Il n’y aura eu en 8 jours que 2 belles journées, dont une particulièrement, dont est issue cette série de photos.
C ‘est le spot à droite de la compétition. Pas mal de vagues ferment mais certaines sont magiques. Pour moi c’est exactement comme à la maison : la Gravière avec de l’eau ultra chaude. A tel point que j’avais chaud dans l’eau en maillot. Ce jour-là, je suis resté 6 h en tout dans l ‘eau. Et peut-être 2 heures et demi avec Romain à essayer de connecter, chose pas évidente au regard du nombre de Brésiliens pros qui ne lâchent pas grand chose. Maxime Huscenot était aussi avec nous mais on n’était pas en phase ce jour-là, contrairement à Romain avec qui on bien travaillé ! Et pour la petite histoire je crois que mal des tubes ici ont été sortis, ce qui est rare à Fernando.
A noter qu’il est dur de travailler dans l ‘eau sans être déconcentré par quelques bodyboardeuses… (voir photo)
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