10 choses à savoir sur… Johanne Defay !

Puy-en-Velay, sponsors... ce que vous devez savoir sur la meilleure surfeuse française qui s'apprête à disputer les Rip Curl WSL Finals !

02/09/2022 par Marc-Antoine Guet

Elle s’apprête à disputer du 8 au 16 septembre prochains les Rip Curl WSL Finals avec peut-être, à la clef, un premier titre de championne du monde. 
De la meilleure surfeuse tricolore, on connaît son large sourire, son enthousiasme, son surf puissant et ses performances sur le CT. Mais voici quelques petites infos moins connues à son propos.

1. Continentale

Native du
Puy-en-Velay, préfecture de la Haute-Loire située à 400 kilomètres de la côte
atlantique, Johanne Defay et sa famille déménagent rapidement (Johanne a
20 mois) vers l’île de la Réunion.

 

2. Complète

Vu les conditions de surf difficiles à la Réunion, quand Johanne est sur place,
elle compense par de l’apnée, de la sophrologie, du yoga mais aussi la pratique du vélo
et de la course à pied. Un travail bénéfique mis en place avec
 son entraîneur-compagnon, Simon Paillard.

3. Galères

Johanne a eu un parcours compliqué avec les sponsors. Tout d’abord suivie par Roxy, elle s’est retrouvée sans sponsor principal en 2013. Épaulée par Jérémy Florès, puis financée grâce à une campagne de crowdfunding, elle a enchaîné différents sponsors au cours des dernières années, notamment SuperDry et Deeply.

Dakine en revanche l’a soutenue depuis 2016. En ce début d’années 2022 la réussite a continué puisque la surfeuse a également rejoint une marque majeure de l’industrie du surf en signant chez O’Neill.

 4. Menu
best-of

En mars 2016, Johanne rentre un nosepick reverse pendant une série à Snapper Rocks.
Ce trick, aussi appelé
club-sandwich, était proposé pour la première fois par une
surfeuse en compétition. On s’en
rappelle encore !

 

5. Performance

« Avec les
réseaux sociaux, tu n’es pas obligée d’être performante pour être populaire, il
suffit d’être jolie. Il faudrait vraiment séparer le mannequinat du
sport. »
La
championne française aimerait que le surf féminin prenne des leçons du surf
masculin où seules les performances comptent.


 

6. Exemple

En 2015,
Johanne Defay est nommée pour le trophée des Femmes en Or dans la catégorie
sport aux côtés de la vététiste Pauline Ferrand-Prévot et de la pilote de
voltige aérienne Aude Lemordant. En 2016, 2017 et  2018, Johanne est aussi récompensée du titre de meilleure surfeuse européenne de l’année et Intérieur Sport lui consacre même un numéro. Vous pouvez également l’écouter lors d’un podcast Impact Zone réalisé en 2020.

 

7. Inspiration

La surfeuse réunionnaise a su qu’elle voulait faire du surf son métier en
voyant le film
Blue Crush. « Lorsque
je l’ai regardé, je me suis dit
 : Wouah ! Mais c’est ça que je veux faire
plus tard.? 
Ça m’a vraiment fait rêver ».

 

8. Fan de Cruchot

« J’ai
regardé tous les films de Louis de Funès. Les personnages qu’il joue me font
vraiment rire et sont très bien interprétés. Cela me rappelle mon enfance. Avec
mes cousins, quand on se retrouvait chez mon grand-père, on regardait tout le
temps un de ses films. »

 

9. Carnet

Quand elle en ressent le besoin, Johanne se met à écrire. Principalement des
textes ou des faits qui concernent l’évolution de son surf ou sa préparation.
Mais aussi parfois pour avancer dans sa vie personnelle.

Polyvalente !


 10. Coco
Defay

Avant que sa carrière ne décolle, Johanne s’était inscrite à une formation de
styliste
. Elle n’y a cependant jamais mis les pieds, trop occupée
par une compétition de surf. La suite,
on la connaît !


>> Photo à la une : WSL / Kelly Cestari

 >> Retrouvez tous les 10 choses à savoir sur…                                  

                     


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