La WSL veut construire un Surf Ranch à Paris

C'est la petite phrase qu'on a retenu dans l'interview de la directrice Stephanie Goldschmidt.

09/02/2019 par Olivier Servaire

Ce ne sont que quelques mots dans un long entretien, mais en France ils résonnent avec un écho bien particulier : la WSL envisage de construire au moins un Surf Ranch à Paris ! 
C’est sa directrice,  Stephanie Goldschmidt, qui le dit dans une interview accordée à SportsPro, alors qu’on lui demandait où elle envisageait de construire de nouvelles installations, étant donné que ce système nécessite le développement d‘infrastructures de grande envergure.

Alors qu’elle détaille sa stratégie de développement en deux temps, elle explique que les 5 ou 6 premières installations  seront « basées dans des marchés stratégiquement importants pour la WSL« . Et devinez quoi, Paris en fait partie. Après la base test de Lemoore et celui qui se construit en Floride, Goldschmidt explique qu’ils « en construiront aussi un à Tokyo, en Australie, au Brésil, sans doute à Los Angeles, et nous envisageons d’en construire plusieurs à Paris« .

« Envisageons »… Voilà un mot qui sème le doute sur la concrétisation et l’avancée du projet. Mais alors qu’un dernier article ne révélait que l’agrandissement du site de Lemoore, cette fois le développement international semble bien dans les tuyaux, avec la capitale française parmi les cibles préférées de la WSL.

Mais le mot qui surprend le plus est « plusieurs ». La WSL pourrait-elle véritablement installer plus d’une piscine à vagues dans la même ville ? On a du mal à y croire. Ou faut-il comprendre que la ligue étudie actuellement plusieurs sites parisiens pour une construction ? Ou alors qu’ils voudraient vraiment en créer plusieurs en France, et pas seulement à Paris ?

On en saura sans doute plus dans quelques temps, mais on comprend déjà que le train de vague initié par Kelly Slater se rapproche sérieusement de l’hexagone.

      



7 commentaires

  • cloclo
    19 février 2019 8h22

    FRIC FRIC FRIC. Lhomme devient du fric. Lanature devient du fric. Votre humanisme au placard pour les generations futures. Encore et toujours ces multinationales qui ne voient que sur du court terme. Sans parler des élus et leur manque de courage habituel pour dénoncer une situation absurde écologiquement et sociale. Le progrès ne doit il pas être un benefice pour le bien commun? Plutôt que voué à vos envies narcissiques destinées aux profits pour le profit?
    Franchement il me fait de plus en plus honte de me dire surfeur. Continuez de vous regarder le nombril, bientôt vos enfants vous montreront du doigt, et alors il s’agira de relever la tête.

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  • GUID
    12 février 2019 15h12

    Evidemment G.LOLO, que le surf c’est la passion d’une vie qui se joue en pleine nature. Et dans nos commentaires précédents tu peux voir qu’on se contente de constater et échanger sur des faits d’actualité (sic) et tentons de mesurer ce qu’il faudrait mettre en oeuvre pour faire face à la grosse machine WSL-surf Ranch qui donne clairement l’impression de servir au CIO une solution mécanique et éprouvée sur un plateau.
    Après, au delà des gros sous, nous ne pouvons qu’accepter que l’univers du surf s’enrichisse d’une dimension supplémentaire, celle des vagues chlorées « on demand » qui doivent être considérées la tête froide avec leurs avantages et inconvénients.

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  • g.lolo
    12 février 2019 10h37

    Qu’est ce que ça va apporter au surf d’être sport olympique et sport de bassin chloré ?
    Rien de bon à mon sens. Que ça plaise aux investisseurs, sponsors et toute la clique de requins affamés prêts à tout pervertir si çà peut faire tomber du cash je veux bien le comprendre.
    Mais que des surfeurs se mettent à souhaiter un bassin plutôt là que là, c’est hallucinant !
    Des retombées économiques…. mort de rire.
    Non seulement aucun aquasplash surf n’a jamais été viable économiquement malgré les discours et prévisionnels comptables des commanditaires, mais c’est un non sens écologique que de voir une communauté aussi liée à l’océan construire des palliatifs à une frustration égocentrique . Des retombées économiques ? Comme la plupart des surfeur, je l’espère, je souhaite des retombées euphoriques ! dans la nature, pas entre 4 murs, en surfant parfois 1 fois par mois parce que la nature y oblige et en prenant ça comme un cadeau pas un dû. Et oui l’océan c’est pas à la demande, le ranch de Kelly, si. C’est pas nouveau, c’est l’essence même du surf, fallait pratiquer un autre sport si ça vous va pas. L’homme et son obsession de contrôler la nature…Rien à faire des supposés fans qui ne peuvent pas surfer autant qu’il le veulent parce qu’il habitent loin, bla bli bla bla.. Des petits citadins qui pourront découvrir les joies du surf…. Dans un bassin ? avec 110 décibels dans les oreilles, un boardshort anti chlore et aucune marée ? Habitués aux vagues à la demande, une fois dans l’océan avec 3 vagues tous les quart d’heure, je ne suis pas sur qu’ils deviennent des jolis petits surfers respectueux des autres au pic et reconnaissant envers la nature.
    Vivre une passion c’est aussi faire des sacrifices. La frustration permet d’apprécier les choses quand elles arrivent.
    Si vous n’aimez pas le surf là ou il doit être, mettez -vous au water polo, sans rire.

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  • GUID
    11 février 2019 19h39

    On peut ajouter qu’ outre la question de la localisation des épreuves de surf aux JO de Paris, si l’on opte pour des vagues artificielles s’opposent d’une part la fréquence, le « naturel » et la variété des vagues de Cove, Waveland ou encore Waco, à la métronomie parfaite, monotone et bruyante de celles du Ranch d’autre part. Et c’est clair qu’on entrevoit une lutte d’influence pour imposer au CIO une technologie ou une autre. Je souhaite bonne chance à tous les adversaires de la WSL alliée au Ranch de Kelly, qui fait tout son possible pour inventer un format olympique télévisuel et mesurable avec l’étape du Ranch où se sont affrontées des équipes nationales : tout pour séduire un CIO qui à priori ‘don’t surf’ et pense avant tout format et droits audiovisuels. Que Wavelandes se dépêche ! Que les investisseurs affluent ! Que des surfeurs français influents fassent du lobbying auprès du comité olympique, exercice auquel les anglosaxons excellent.

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  • GUID
    11 février 2019 18h28

    Je me demande en effet, Tonton

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  • tonton
    11 février 2019 18h17

    guid tu penses que tout se passera a paris et rien dans les « villes de surf »…???
    pas de retombé pour le sud ouest ? c est dur et cà fait mal
    castets est une teckno olympienne ou pas ?m….euh

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  • Guid.
    9 février 2019 13h07

    Lien à etablir avec les JO

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