10 shapes improbables (mais qui marchent !)

Oubliez votre thruster passe-partout et entrez dans la dimension des shapes expérimentaux, ceux dont le design et l'ingéniosité interpellent !

11/03/2015 par Romain Ferrand

On a tendance à croire que tout a été fait en matière de shape : allonger ou raccourcir les planches, ajouter des dérives, les enlever, épaissir, réduire le volume, travailler la carène, les rails, les rockers… Et même ne toucher à rien et surfer un pain de mousse. Pour autant, l’imagination des magiciens du rabot ne trouve pas de limite et leurs expérimentations ne cessent de nous surprendre. Voici dix exemples de shapes improbables mais qui marchent !

La planche 2 en 1 de Jérémy Ferrara :

Il fallait y penser, le shaper girondin l’a fait : shaper un longboard dans lequel est encastré un fish. Un gros délire de shaper, soit, mais aussi une solution pour voyager plus facilement. Et surtout, les planches fonctionnent (voir la vidéo) dans les différentes configurations !

Les Meyerhofer :

Inspiré des designs aéronautiques, les shapes de Thomas Meyerhofer ne laissent pas indifférents. Encensé par le shaper australien Bob McTavish, la « hourglass » (voir photo ci-dessous) a même eu droit à un article dans le New-York Times. D’abord sceptiques face à des formes aussi peu conventionnelles, les surfeurs de tout âge s’y sont mis, et il n’est plus si rare d’en voir au line-up. Le shaper suédois est aussi un designer reconnu ayant collaboré avec Apple ou Coca-Cola.

[youtube width= »100% » height= »250″]http://www.youtube.com/watch?v=WA0VvQPVzoI[/youtube]

La Firewire Vanguard :

Désignée par le shaper australien Tomo, la Vanguard possède un shape peu académique qui marche pourtant de manière impressionnante : réactivité, maniabilité et relance figurent parmi les propriétés de la board. On a vu Tom Curren la surfer sur les pointbreaks californiens et même l’excellent compétiteur australien Stuart Kennedy l’utiliser pour ses séries sur le WQS.

[youtube width= »100% » height= »250″]http://www.youtube.com/watch?v=1GPz-6Qj_vA[/youtube]

La Firewire Cornice :

Le tout nouveau modèle de chez Firewire ressemble à une bonne vieille table à repasser. C’est en fait un shape étudié pour une meilleure évacuation de l’eau, une pénétration du rail plus efficace tout en gardant un tail assez large pour du confort sur les parties plus plates de la vague.

[vimeo width= »100% » height= »250″]http://vimeo.com/116081365[/vimeo]

La switchie de Swop Surfboards :

“L’idée, c’était de pouvoir surfer cette planche dans les deux sens, une sorte de shape deux en un, déclinable de plein de façons possibles. Le problème principal à résoudre a été de trouver le bon rocker et la bonne transition de rail afin que la Switchie puisse bien fonctionner dans les deux sens”, explique David Charbonnel, le shapeur de Swop Surfboards. David se lance donc cet intéressant challenge et fait naître la Switchie : “Elle combine un square nose/tail et un stealth nose/tail , avec un côté en thruster et l’autre en quattro, histoire d’essayer deux options très différentes”. Complètement fou mais fonctionnel !

L’Addiction Visionary d’UWL :

Avec un tail en forme de pince de crabe, ce shape tout récent de Renaud Cardinal a de quoi intriguer… A peine sortie du workshop UWL, cet engin aux cotes généreuses (6’3 x 21 » x 2 » 3/4) et à la position avancé de la dérive unique n’a pas encore livré son verdict sur l’eau. Suspense !

La planche hybride snow-surf :

Une planche dont le shape mixe surfboard et snowboard, permettant de surfer la peuf et les vagues sans changer de matos. Le résultat est plus que bluffant sous les pieds de Rob Machado mais pas encore vraiment courant !

[youtube width= »100% » height= »250″]http://www.youtube.com/watch?v=TXetFIID65c[/youtube]

Les planches asymétriques :

Pas une innovation récente (le shaper californien Carl Ekstrom en serait à l’origine dans les 60’s) mais qui revient en force notamment grâce au jeune surfeur/shaper surdoué Ryan Burch. Les planches asymétriques ne sont pas, comme on peut le penser, faites uniquement pour surfer dans une direction (en gauche ou en droite) mais plutôt pour être aussi efficaces en surfant frontside ou backside, alors que nos appuis diffèrent. La tendance du futur ?

[youtube width= »100% » height= »250″]http://www.youtube.com/watch?v=SJpEHK6VjcA[/youtube]

Une porte :

Dire que le shape d’une porte est fonctionnel serait mentir mais la tentative reste intéressante… On se souvient de la séquence délirante réalisée par Keith Malloy dans la vidéo Fair Bits et dans laquelle Taj Burrow, Rob Machado ou encore Kelly Slater essaient de surfer un snow, des skis, un étui à guitare, une table (à partir de 9’12 dans la vidéo ci-dessous). Pas vraiment concluant…

[vimeo width= »100% » height= »250″]http://vimeo.com/32886912[/vimeo]

La dick surfboard :

Quand l’énergumène Paul Fisher débarque avec sa planche en forme de pénis, c’est surtout pour donner dans le potache. Mais il s’avère qu’en plus la board reste surfable, malgré “cette grosse paire de coui****” qui traîne !

[youtube width= »100% » height= »250″]http://www.youtube.com/watch?v=P4lvWoegcss[/youtube]

 


Tags:



Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*
*
*