Surf aux JO : Tokyo veut de vraies vagues

La ville organisatrice des JO 2020 a fait savoir qu'elle préférait des épreuves surf organisées dans l'océan plutôt qu'en piscine.

23/10/2015 par Romain Ferrand

Le surf aux JO : On en parle depuis des années, et il n’a jamais été aussi près d’en faire partie. Comme annoncé le mois dernier, la discipline fait partie de la liste de sports (avec le skate, le karaté ou encore l’escalade) que Tokyo, ville organisatrice des Jeux de 2020, a proposé au CIO d’ajouter aux disciplines déjà existantes.

Et à la surprise générale, les organisateurs japonais viennent de faire savoir qu’ils souhaitaient voir les épreuves surf se dérouler dans de vraies vagues, et non en piscines à vagues comme la discipline avait été envisagée jusqu’à présent.

Il faut dire que le Japon dispose de spots de qualité et a accueilli de nombreuses compétitions internationales (dont les World Surfing Games en 1990 et une épreuve World Tour pendant plusieurs années) et que le surf y est très populaire.

Fernando Aguerre, président de l’International Surfing Association (ISA) qui milite depuis des années pour l’introduction du surf aux JO, se dit “ravi que le surf se déroule dans de vraies vagues si la discipline est admise aux jeux de Tokyo 2020”. Une déclaration qui tranche avec d’anciens propos du Président, qui se disait très favorable à l’introduction des piscines à vagues, et particulièrement du procédé WaveGarden, si le surf aux JO venait à voir le jour, mais qui témoigne de sa solide volonté à y parvenir.

Malgré tout les piscines à vagues font partir intégrante de l’avenir du surf, toujours selon Aguerre : “les nouvelles technologies de piscines à vagues restent évidemment à l’agenda du surf, et les prochaines générations de wave parks sont en chemin. C’est formidable de savoir que le surf se développe et grandit sur tellement de fronts différents à la fois. C’est une époque excitante pour notre sport”.

Une compétition de surf aux JO dans de vraies vagues ? Évidemment. Reste à voir si cela, avec tout ce que ça englobe (risque de flat, waiting-period nécessaire) sera compatible avec l’agenda nécessaire au bon déroulement des Jeux Olympiques.

Prochaine échéance en août 2016, où le CIO (Comité International Olympique) dira si, oui ou non, le surf a sa place aux JO.

 > Lire aussi : Lacanau vers accueillir les Jeux Olympiques de surf 2024



1 commentaire

  • rai
    23 octobre 2015 18h18

    Dieu merci…

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