Escapade hivernale à Bali

PV et Paul-Lou Laborde, Othmane Choufani et Jules Thomet envoient du lourd sur l'île des Dieux...

12/04/2010 par Romain Ferrand

On le sait, Bali est une destination surf rentable, accessible et terriblement dépaysante. L’endroit parfait pour quiconque souhaite oublier le froid hivernal et le néoprène pendant quelque temps. PV et Paul Lou Laborde, Othmane Choufani et Jules Thomet le savent bien, puisqu’ils en reviennent. Voici le récit du trip par Paul-Lou :

« On est partis pendant les vacances de février avec PV, Jules et Othmane. Pour ma part, je suis parti quelques jours avant eux car nos dates de vacances ne correspondaient pas. Le soir de leur arrivée, ils étaient à bloc : « alors, c’est comment ? Tu as surfé où ? Il y a des tubes ? L’eau est chaude ? ».

PV et Jules ont atterri vers 22h, tandis qu’Othmane devait arriver dans la nuit, vers 3h du matin ! On l’avais eu sur Internet alors qu’il était en transit à Doha (Qatar) et il n’en pouvait plus : « J’arrive à 3h, je mets les dérives, je waxe ma board et on trace à 5h à Uluwatu… ». D’après nous, il allait être trop K.O pour aller directement surfer, mais c’est bel et bien ce qui s’est passé. A 5 heures du mat’, on est donc montés sur nos scooters loués la veille, et en avant toute pour la rentrée du swell ! L’avantage à cette heure-ci est qu’il n’y a presque personne sur les routes. On a mis 35 minutes entre notre hôtel à Kuta et Uluwatu, en slalomant entre les camions. C’était aussi la première fois que PV conduisait à Bali, alors qu’il n’avait dormi que 5h après les 24h de voyage depuis Biarritz…

A notre arrivée à Uluwatu, pas grand monde au line-up et les vagues font environ 1,2m. On retrouve des Français à l’eau, on surfe la section de Corner à marée basse, l’eau est presque trop chaude. Mais c’est tellement bon de surfer en short, alors qu’on avait encore la 4/3, les chaussons voire la cagoule quelques jours avant ! Chacun retrouve rapidement son meilleur niveau, balançant des tricks dans tous les sens et de beaux tubes à Corner…

On a profité de ce swell pdt 4 jours, en se levant tous les jours tôt et en passant la journée sur le spot et dans les warungs avec vue imprenable sur le spot. Au menu : Nasi goreng, pancake, jaffles… et au lit tôt le soir car complètement crevés. Par la suite, on a pas mal surfé Canggu (au nord-ouest, ndlr) pour changer un peu et surfer des droites.

On a choisi d’habiter a Kuta car ce n’est pas vraiment la meilleure saison sur le Bukit (Ulu, Padang, Impossibles, Bingin). Du coup on n’était pas loin de Canggu et de Keramas (autre spot au nord-ouest, ndlr), et proche du centre ville, des restos, des bars…

A Kuta, on s’est fait 1 ou 2 soirées au Sky Garden – une boîte de 4 étages avec des sons différents à chaque niveau et  des terrasses – et au Bounty Club. On y croisait beaucoup d’européens et de touristes rouges écarlates à cause du soleil, tout le monde était en boardshort / slaps / t-shirt, dont beaucoup de t-shirts Bintang (la marque de bière Indo, véritable emblème national). La plupart des boissons sont à 30 000 roupies (3$), l’happy hour dure jusqu’a minuit, il y a plusieurs complexes avec karaoké, billards, concours de bières et concerts, et des danseuses dans les cages, quand ce n’est pas Othmane qui y est !

On a ensuite profité d’un nouveau swell a Ulu, pas beaucoup de tubes mais beaucoup de manoeuvres. Les photographes locaux postés sur la falaise proposent des photos à la fin de la session et t’interpellent apres chaque session quand tu sors de l’eau. On en a récupéré quelques-unes, ça fait un bon souvenir et tu peux en tirer un bon prix si tu en prends un paquet.

Enfin, on a surfé la vague de Keramas. Ca faisait du bien de surfer une droite. Ce spot est vraiment « fracassable » et pas encore trop infesté par les pros à cette saison…

En définitive, ça a été un super trip entre potes…C’est vraiment top de faire une coupure pendant l’hiver, de surfer en short, de retrouver son meilleur niveau… Les gens là-bas sont super accueillants, tu t’en rends compte sur place et surtout au retour en France, dès que tu arrives à l’aéroport, où tous les gens sont speeds et peu souriants… »

Paul-Lou Laborde


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