Incroyable scénario que ce Billabong Pipe Masters 2012, qui méritait sans doute un Oscar ! Suspens et cliffhangers à la clé puisque à l'issue du 4e tour, le titre se jouait en mort subite entre le leader Joel Parkinson et son poursuivant Kelly Slater : le premier à chuter laissait filer le titre entre les mains de l'autre. Dans ce cas de figure, l'expérience de Slater face à une telle pression jouait clairement en sa faveur, lui qui compte déjà 4 victoires en WCT à Pipe. Ses scores le démontreront, avec des totaux de 19,27 pts au 5e tour puis de 18,73 pts en quarts de finale. Face à cette démonstration, Parko doit clairement lutter contre des éléments moins favorables pour avancer dans le tableau, alors que le Pipe se fait incontestablement plus "tricky" lors de ses séries, avant de trouver son rythme en demi-finale face à Damien Hobgood.

Il faudra attendre l'intervention d'un arbitre pour départager les deux prétendants au titre, en la personne de Josh Kerr. L'Australien avait pourtant très mal débuté la journée, se blessant à l'épaule après un mauvais wipe-out au 4e tour. K.O., il repartira néanmoins à l'eau et remportera sa série (devant Medina et Slater), avant de disposer de Yadin Nicol en quarts de finale. Il fera même mentir les statistiques en demi-finale face à Slater, ce dernier pourtant fort d'un taux de réussite de 75 % contre "Kerrazy". À la recherche d'une dernière vague à 8,14 pts pour repasser en tête, Slater ne ménage pas ses efforts mais, pour une fois, les portes de Backdoor lui restent fermées. Et Parko d'exulter ! Après 12 saisons sur le WCT, il décroche enfin son premier titre de champion du monde et enterre son image d'éternel second.
Report complet de cette dernière journée du Billabong Pipe Masters à suivre demain.
L'ASP fait des erreurs, et continuera à en faire, c'est le surf en soi qui veut ça, et même dans les sports à règles, les problèmes existent. Mais oui des choses sont à améliorer, et essayer de cadrer au mieux la subjectivité des juges est bien évidemment primordiale. Mais par pitié, cesser d'écouter les larmoiements de certains sur un prétendu lobbing anti européen ou brésilien, l'Australie, les USA sont des terres de surf avec une vraie histoire et des générations de surfers, nous ne sommes qu'au début ici en Europe. Jeremy est la première vraie star française, c'est peut être trop dur pour lui de l'assumer encore, mais il reste jeune et il peut grandir en faisant son propre chemin.
Que ceux qui ralent ou n'en peuvent plus de se sentir lésés, qu'ils claquent la porte de l'ASP, mais ont ils le charisme et l'aura que peuvent avoir Bobby ou Dane pour que les gens continuent à les suivre???
Que seraient certains surfers sans l'ASP, je me le demande....
Pour finir Parko mérite son titre, être régulier et atteindre les 1/4 de finale à chaque contest est tout aussi dur que de gagner une épreuve et de disparaitre aux prochaines.
Bravo Parko!