La politique anti-dopage confirmée par l’ASP

Les surfeurs du Top 34 masculin et du Top 17 féminin vont devoir se soumettre à des contrôles inopinés lors des compétitions cette année.

16/01/2012 par Romain Ferrand

Ça y est, la mise en place de contrôles anti-dopage sur le World Tour, dans les tiroirs de l’ASP depuis quelques mois, vient d’être confirmée pour 2012. Dans un communiqué publié hier, l’ASP donne donc les grandes lignes d’une politique anti-dopage qui a pour but principal de donner un crédit supplémentaire à la professionnalisation croissante du surf en tant que sport.

« Cette politique représente un consensus entre les surfeurs, les events et les administrateurs, afin de faire évoluer le sport qu’est le surf vers un niveau plus professionnel. » Expliquait Richard Grellman de l’ASP. « La volonté de mettre en place ce genre de politique est présente à l’ASP depuis des années. Maintenant, avec l’approbation des ressources et des budgets d’allocation lors du Board Meeting de novembre 2011, nous sommes heureux d’annoncer l’activation du projet. »

Un contrôle soutenu par les surfeurs du Tour

Les contrôles anti-dopage concerneront donc uniquement le top 34 masculin et le top 17 féminin. Chacun des surfeurs de ces deux circuits World Tour pourront être contrôlés de manière inopinée et sans avertissement préalable, lors de n’importe quelle compétition. Dans son document officiel ayant attrait à sa politique anti-dopage, l’ASP précise néanmoins qu’aucun contrôle ne sera exigé en-dehors des compétitions, ce qui permettra aux surfeurs de continuer à participer à des trips free surf sans avoir à justifier systématiquement de leur situation géographique en prévention des contrôles.

« Les mecs (du Tour ndlr) supportent fortement l’implantation de cette politique anti-dopage de l’ASP. » Déclarait Kieren Perrow, récent Pipe Master et représentant des surfeurs sur le Tour. « C’est un pas en avant positif pour l’amélioration du surf professionnel de compétition, qui envoie un bon message pour les gamins qui nous observent en tant que modèle. »

Même entrain chez les filles, semblerait-il, puisque l’ASP site aussi leur représentante, Jessi Miley-Dyer : « En même temps que se développe chaque année l’audience du surf en tant que sport, il est normal que se développe la responsabilité des athlètes. »

Un texte officiel qui reste flou

Une décision qui semble donc faire l’unanimité au sein du surf professionnel. On regrette néanmoins le manque de clarté du texte officiel de l’ASP concernant notamment l’utilisation des drogues dites « récréatives » (article 2.3 du texte PDF en lien dans l’article ASP), qui regroupent selon l’ASP aussi bien l’alcool, que le cannabis, la cocaïne, les méthamphétamines et les narcotiques. Un flou qui mérite d’être éclairci au plus vite. Si la bière de fin de session devait elle aussi être interdite lors des compétitions, nul ne doute que le World Tour connaîtrait en effet un sacré changement.


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2 commentaires

  • lu7
    17 janvier 2012 10h52

    (les juges, pardon)

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  • lu7
    17 janvier 2012 10h28

    ceci devrait surtout s’appliquer pour le juges, non ?

    Répondre

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