Parko, dans la peau d’un champion du monde

Quelques jours après son sacre sur la vague de Pipe, Joel Parkinson se livre sur cette saison 2012 haute tension.

18/12/2012 par Surf Session

L’hystérie du final à Pipeline est retombée, Joel Parkinson a eu le temps de “redescendre” et accorde une première interview à froid à Marcus Sanders sur Surfline. L’occasion de lever le voile sur quelques moments clés de cette saison haute en rebondissements.

On apprend avec surprise que le moment le plus fort de l’année écoulée pour Parko fut non pas ce Pipe Masters mais Teahupoo, une épreuve qu’il n’a pourtant pas remportée. “J’avais l’impression d’avoir gagné, j’ai juste commis une erreur bête en prenant la première vague d’une série et ainsi de laisser Mick prendre la suivante. Ça m’a anéanti. Je n’ai pas pu dormir plusieurs jours à la suite.”

Le nouveau champion du monde livre également un aperçu de la tension, sportive, qui régnait entre Kelly et lui vendredi dernier, alors que le titre s’est joué à plusieurs reprises lors de cette journée. Lucide, Parko avoue que l’océan s’est mis en pause lors de la demi-finale opposant Kelly Slater à Josh Kerr : “Ce n’est pas souvent que tu vois […] Kelly scorer un total de 4 points”. Pas mécontent d’avoir échappé à une finale face au King, Parkinson reconnaît cependant que pour le surf, cela aurait été historique.

Interrogé sur la saison à venir, et notamment sur l’évolution de performances en compétition de plus en plus aériennes, Parko relativise de nouveau : “Le Tour tel qu’il est constitué, avec des waiting periods de 10-12 jours, au bon moment de l’année au bon endroit, sera encore une affaire de tube riding”. D’ici là, le trentenaire profite de sa couronne toute fraîche, en famille avec ses trois enfants, depuis la Billabong House sur les bords d’Off-The-Wall.

L’année de Joel Parkinson sur le WCT :


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