Kelly répond aux accusations de plagiat

Le 'King' a décidé d'éclaircir les zones d'ombre autour de sa vague artificielle parfaite, suite à un article publié dans Swellnet il y a quelques jours...

24/11/2011 par Romain Ferrand

Il y a deux jours, nous évoquions le rejet par le bureau des brevets américain du projet de vague artificielle porté par Kelly Slater et sa Wave Company, abordé dans un article de Stu Nettle sur le site Swellnet. Plus ou moins accusé dans ce papier d’avoir copié le projet de vague parfaite du shaper australien Greg Webber, Kelly a pris hier les devants pour assurer sa défense et éclaircir certains points en répondant sur le site Inertia à ce qu’il a aussi considéré comme une attaque personnelle.

Concernant les brevets, le ‘King’ a d’abord tenu à préciser la chose suivante : « Notre timing ( à la KS Wave Company ndlr) est plutôt bon puisque l’US Patent Office a déjà validé 18 des 21 brevets demandés. Il y a toujours des corrections à faire, » ajoute-t-il, « mais nous sommes en bonne voie. De plus, ce brevet est un brevet d’essai. Quelques 98% des brevets sont rejetés à leur première tentative. L’original de Webber avait d’ailleurs été rejeté, mais ça n’a pas été mentionné dans l’article de Swellnet. »

Au sujet d’une éventuelle imitation de sa technologie sur celle de Greg Webber, Kelly semble aussi avoir de quoi se défendre :

« Il y a des différences claires entre nos technologies. Greg lui même peut vous dire la différence entre une Kelvin Subcritical Wave (vague de sillage de bateau ou vague de vent et de swell) que je pense être celle qu’il produit, et une Solitary Wave (lame de fond), que nous produisons. Le fait qu‘il ait postulé à nouveau pour un autre brevet il y a 9 mois incluant la Solitary Wave, me pousse à me demander d’où lui est venue l’idée de ce changement. J’avais d’ailleurs dit que ceci était la clé de notre technologie juste après notre postulation au brevet.« 

Outre la création de la vague, Kelly aborde aussi l’apsect circulaire du bassin dont l’idée originelle serait venu selon lui de Kévin Roberts (Surf the Ring), avec qui il aurait « travaillé pendant des années« , avant qu’une divergence de vision sur le projet ne les éloigne.

Plus qu’à Greg Webber lui-même, c’est plutôt à la teneur de l’article de Stu Nettle, qui s’en est ensuite défendu en disant n’avoir utilisé que les déclaration du bureau des brevets, que Kelly répond ici. Un billet qui aura suscité de multiples réponses et réactions sur ce site, qui montrent à quel point cette course à la vague parfaite risque de faire encore beaucoup de bruit.


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