Taj Burrow et Billabong, c’est aussi terminé

Le grand ménage d'hiver se poursuit chez les marques. Là, c'est une histoire d'amour de 25 ans qui prend fin.

10/02/2020 par Marc-Antoine Guet

25 ans que leur histoire d’amour durait. 25 ans que Taj Burrow et Billabong avançaient ensemble. Mais l’idylle, comme beaucoup d’autres en ce moment, vient de prendre fin. 
Dans les années 2000, Taj aura divisé sa vie pro entre la compétition et le free surf, deux domaines dans lesquels l’Australien a excellé. 
Qualifié pour le Tour en 1997 à 17 ans, Taj refuse sa place sur le circuit majeur, estimant devoir encore s’aguerrir. Ce qu’il fait en obtenant un nouveau ticket pour l’élite l’année suivante, le début d’une longue histoire. Car personne ne pourra reprocher à Taj de n’avoir jamais remporté le titre de champion du monde. L’Australien aura marqué l’histoire de son surf sans titre, grâce notamment à ses 19 années sur le CT. 19 années pour 12 épreuves remportées (dont le Pipe Master 2009) et deux titre de vice-champion du monde (1999 et 2007). 
Issu de la même génération flamboyante que Fanning, Andy Irons ou encore Parko, Taj quitte le Tour sans avoir remporté le moindre titre mondial. Qu’importe.
Le tout premier sponsor de Taj a été un shop situé à deux kilomètres de chez lui. Il rejoint ensuite Billabong en 2001 et est resté fidèle à la marque. Au cours de sa carrière, il aura engrangé plus de deux millions de dollars de prize money.
En 2003, Taj Burrow publie Taj’s Book of Hot Surfing avec l’appui du magazine américain Transworld. Un livre consacré à la technique et à l’entraînement, lui qui fut l’un des premiers à avoir un coach à ses côtés.
En parallèle de sa carrière en compétition, l’Australien apparaît dans de nombreuses vidéos. Trois lui sont presque entièrement consacrées : Sabotaj, Montaj et Fair Bits. On se souvient aussi de Trilogy, où il partageait l’affiche avec ses team-mates Andy Irons et Parko.
L’Australien annonce en 2016 son départ en retraite. Le surfeur s’offre même le luxe de choisir son départ et ce dernier s’est fait sur sa vague favorite : Fidji. Quelques mois avant, le 8 octobre 2015, Taj et Rebecca annonçaient la naissance de leur petite fille, Arabella Rose. Pas une coïncidence.

Chaque année, Taj organise chez lui à Yallingup le Taj’s Small Fries, un contest réservé aux jeunes surfeurs. Depuis une douzaine d’années, Jack Robinson, Jacob Wilcox, Creed McTaggart s’y sont imposés. De quoi rester occupé ! Avec ou sans sticker. 

                   


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