Alex Knost, l’aisance exemplaire

[50 ANS DE VANS] Portrait du surfeur californien à l'expression créative et au style inimitables.

21/06/2016 par Surf Session

Alex Knost symbolise l’aisance exemplaire. Depuis 2006, il fait partie des surfeurs de chez Vans à incarner, tant par son expression créative que son style inimitable, l’une des marques les plus emblématiques de notre génération.

Alex grandit à Costa Mesa, et commence à surfer à l’âge de 10 ans, influencé par les récits de son père, Jim. Alors que la plupart des gamins de son âge regardent des vidéos de Taylor Steele, il contemple les films de surf des années 60, une révélation pour ce jeune californien qui deviendra, des années plus tard, une icône du longboard retro moderne.

Perché au bout de son single fin, on retrouve aujourd’hui Alex Knost dans les vagues de Newport Beach, 68 Street ou Blackies. Il maîtrise son art et, à chacune de ses prestations, donne à ses détracteurs une raison de plus de le détester. Il ne ressemble à personne, tant dans son style une fois dans l’eau que dans sa façon de déambuler, une fois dehors. Ses cheveux blonds symétriques, coupés comme une haie au sécateur, le rendent énigmatique.

En 2004, Alex apparait dans le film de Thomas Campbell « Sprout », dont l’allure parfois schizophrène, puisque frénétique avant d’être désinvolte, a su conquérir Vans. En 2006, il devient alors ambassadeur de la marque Californienne. Son intérêt dans le design des boards des années 60 et 70 le pousse à shaper ses propres planches et ainsi créer son label « Brown Microwave Television ». Au fil des années, ce personnage anachronique, à la fois intriguant et inspirant, a su représenter un surf progressif, et s’est imposé comme l’une des figures les plus importantes du longboard. En 2011, invité lors du Duct Tape Invitational à Santa Cruz, il apparait aux côtés des meilleurs longboardeurs du monde.

A l’opposé d’un retour vers le futur. le surfeur californien nous projette dans le passé, là où tout semblait facile. «J’aime que la vague me dicte comment surfer.» Musicien, photographe, peintre et shapeur, Alex est également un artiste aux multiples facettes. Il impose à ses diverses passions une certaine authenticité. Adepte de la photographie argentique, il est attiré par l’aspect physique de la photographie et tente d’être constamment créatif en composant avec les restrictions. Sur scène, Alex a su brillamment allier des sons pop-rock aux rythmes parfois engourdis, mais toujours justes, de ses guitares. Son tout premier groupe de musique, Japanese Motors, a cédé sa place aux sons lo-fi, voire expérimentaux, des Tomorrow Tulips (voir leur dernier clip Walk Away). Vous les avez d’ailleurs peut-être vus jouer la semaine dernière à Biarritz lors du Wheels And Waves. Quant au surf, Alex Knost a littéralement éradiqué toute notion de compétition. Le regarder surfer revient à lire de la poésie en mouvement.

Le free-surfeur au teint doré, dont les pantalons sont souvent bien courts, est décidément né pour un surf retro moderne mélodieux, le tout sans fausse note.


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