
Ainsi tandis que le ministère des sports confirme que la pratique sportive individuelle reste possible en extérieur, les préfectures maritimes précisent que cela concerne bien les activités nautiques, et la fédération française de surf assure que clubs et écoles peuvent continuer à accueillir du public.

On note aussi qu'il n'y a pas de limitation de durée et qu'il ne faut pas d'attestation mais un simple justificatif de domicile. Mais deux grosses contraintes subsistent...
D'abord ce périmètre de 10 kilomètres qui interdit tout simplement l'accès au spot à ceux qui n'habitent pas à coté. Un crève-cœur quand on habite une ville comme Quimper !

Ensuite le couvre-feu. Ce n'est pas une nouveauté mais il continue à être appliqué, et avec les jours qui rallongent, l'horaire de 19h peut-être difficile à respecter. La preuve à Saint-Malo où plusieurs surfeurs ont été verbalisés en début de semaine. Les gendarmes ont expliqué au journaliste du Pays Maloin qu'"un surfeur n'a pas à pratiquer son sport après 19h. La règle est la même pour les joggers." Ceux qui connaissent la difficulté de voir les conditions de houle, vent, et marée coopérer pour une session plage du Sillon apprécieront la comparaison...

Sachant que les amendes sont toujours de 135 euros et peuvent monter à 1350€ en cas de récidive, mieux vaut se poser les bonnes questions avant de s'offrir une petite session.