JO de Tokyo : probablement en piscine à vagues

20 surfeurs et 20 surfeuses, pas plus de 3 athlètes par pays... Le point surf aux JO.

06/11/2017 par Marc-Antoine Guet

Parce que les JO de Tokyo en 2020 se rapprochent doucement mais sûrement, il est temps d’essayer d’en savoir un peu plus sur comment se déroulera l’épreuve de surf. Même si pour l’instant (presque) rien n’a filtré, certains points semblent s’éclairer. Nos confrères de Stab évoquent 2 sources interrogées qui laissent peu de place au doute quant à l’endroit où se tiendra les épreuves.

La première source a confirmé que la WSL était dernièrement au Japon afin d’explorer les environs de Tokyo dans le but de trouver un endroit où pourrait se construire la piscine à vagues. Et quand on sait que la WSL a racheté la Kelly Slater Wave Pool Company…


La deuxième source est une personne qui s’est récemment rendue à Lemoore, au Surf Ranch de Kelly. Cette personne, lors de sa visite, a pu discuter avec un ingénieur qui travaille là-bas et ce dernier lui aurait déclaré qu’un de leur clients majeur leur aurait demandé d’améliorer certains aspects de la piscine. « Notamment le temps entre chaque vague, dans le but de se préparer pour des compétitions majeures« . Quand il a été demandé à cet ingénieur si ce client avait un lien avec les JO, il a déclaré : « Je ne peux pas répondre mais vous pouvez facilement assembler toutes les pièces du puzzle« . Des affirmations que la WSL n’a pas souhaité commenter. 

Si rien n’est officiel concernant l’endroit où se déroulera les épreuves, voici ce que l’on sait pour l’instant :

– Les pays qui participeront aux épreuves de surf lors des JO de Tokyo n’ont pas encore été dévoilés. On devrait avoir la réponse d’ici février 2018 puisqu’une proposition doit être envoyée par l’ISA au CIO en décembre prochain.

– Il devrait y avoir 20 surfeurs et 20 surfeuses.

– Il ne devrait pas y avoir plus de 3 surfeurs par pays (et par genre). Ce qui pose la question : doit on baisser le nombre de participants par pays pour pouvoir donner la chance à plus de nations de participer (et on enlève une bonne partie des meilleurs surfeurs mondiaux) ou est-ce que l’on donne à des pays comme l’Australie ou les Etats-Unis (par exemple), le droit d’avoir plus de surfeurs ? Hawaï surfera sous bannière de la team USA, imaginez si 3 surfeurs doivent être sélectionnés… John John Florence ? Kelly Slater ? Kolohe Andino ? Sebastien Zietz ? Kanoa Igarashi ? Conner Coffin ? Nat Young ? Et que dire de la sélection australienne… Du beau monde pourrait rester à la maison. 

– Les surfeurs seront sélectionnés d’une part par leur classement WSL et d’autre part à travers des trials organisées par l’ISA. Les coachs auraient également leur mot à dire. 

– Enfin, les JO devraient être l’occasion de voir des planches vierge de tout sponsor, comme il est d’usage aux Jeux Olympiques.  

Lire aussi: Surf aux JO de Tokyo, que valent les 3 spots envisagés ?

Source : Stab

Photo à la une : WebberWavePool.com / D.R.

    


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1 commentaire

  • Hippo
    7 novembre 2017 9h45

    Ouais, super cool, comme ça on aura réussi une fois de plus à transformer un sport encore 100% naturel en une machine à fric. C’est vrai que le surf dépend « encore » du bon vouloir de mère Nature, qu’il faut attendre les bonnes conditions, le bon moment au bon endroit, qu’il faut de la patience, de la volonté et du travail alors que cet engin disposera de vagues conformes aux « normes en vigueur », consommant au passage l’énergie d’une petite ville et nécessitant des infrastructures et des investissements délirants pour créer ce que la nature offre à profusion: Quel progrès… et quel romantisme! BEURK!

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