On t’a vu au Quik Pro !

Il y avait du monde à Hossegor cette semaine. Mais qui sont tous ces fans ?

15/10/2017 par Olivier Servaire

Comme chaque année, les fans de surf se sont massés sur la plage pour assister au spectacle du Quiksilver Pro France. Qui sont ces milliers de spectateurs ? Il est  temps de tourner notre regard vers la plage pour leur rendre hommage !

Qui va là ?

Arrivés seuls ou accompagnés, les fans ont tendance à se regrouper par affinités. Nous avons facilement repéré :

– Des landais, des basques, des vendéens, des marseillais, des bordelais, des bretons, des parisiens…

– Tous les surfeurs d’Espagne, mais aussi des anglais, des allemands (étaient-ce des hollandais ?), et d’autres qui parlent des langues improbables.

– Toute la famille et les amis des compétiteurs locaux (Duru, Florès et Lacomare).

– Les petits couples qui marchent main dans la main et s’installent avec nappe et panier picnic.

– Les groupes de jeunes qui ont du venir en bus tellement ils sont nombreux.

– Les groms avec la marque de la combi… et le papa qui fera d’eux un champion.

– Les mamans ou futures mamans qui promènent bébé dans leur bras ou encore dans leur ventre.

– Les promeneurs de chiens… Qui s’en servent parfois comme coussins !

A quoi ressemble un fan ?
Les looks du Quik Pro sont multiples. Certains veulent ressembler à leurs idoles, d’autres préfèrent être vu que voir. Il y avait donc :

– Des hipsters soignés mélangés au classiques « capuche et casquette ».

– Les fans « officiels » avec maillots personnalisés (Wright, Florence…), le t-shirt Quiksilver officiel, ou le sweat WSL.

– Ceux qui cumulent les marques de surf… ou préfère mixer avec un peu de sportswear traditionel.

– Des gars bien roots style chapeau de paille – pantalon vert – chaussures défoncées.

– Des rastas qui, eux, n’ont jamais besoin de chapeau.

– Un dandy en blazer, bottines et sac en cuir, qui semblait regretter de ne pas avoir amené son cheval.

– La baroudeuse tatouée avec ses rangers aux pieds.

– Le « vrai » supporter des français, avec béret et drapeau tricolore.

– Ceux qui n’oublient pas la dose de gel dans les cheveux avant d’aller à la plage.

– Celui qui a surfé le matin… puis marine dans sa combi tout l’après-midi.

Et les 3 premiers mecs torses-nus sont toujours : 

– monsieur « pas besoin de t-shirt : j’ai des muscles »,
– monsieur « pas besoin de t-shirt : j’ai des poils »,
et
– monsieur « pas besoin de t-shirt : je suis tatoué ».

Y’a quoi dans ton sac ?
Une journée a la plage, ça se prépare. Voilà ceux qui avaient tout anticipé :

– Ceux qui gardent la planche sous le bras, comme s’ils allaient affronter Medina.

– Celui, plus indécis, qui porte un surf et un bodyboard en même temps.

– Tous les malins qui avaient prévu les chaises pliantes.

– Le type prévoyant en coupe-vent technique, chaussons néoprène et sac à dos étanche.

– Ce génie qui a amené un sac plastique pour ses chaussures… Et un mousqueton pour l’accrocher au sac à dos.

– Ceux qui se baladaient avec une pelle ou un ventilateur. Bon, eux devaient être en train de bosser…

– Ceux qui ont leur repas dans des Tupperwares bien calés dans les glacières.

– Ceux qui n’oublient pas le porte-monnaie quand il s’agit de payer une tournée.

Que faire entre deux vagues ?
Le surf c’est bien, mais il peut y avoir des temps morts. Voilà ceux qui savent les combler :

– Le mec qui attaque à la bière dès le matin.

– Le geek qui suit le score et les ralentis sur son portable.

– Le groupe de filles qui discute des priorités.

– Les fumeurs d’herbes aromatiques.

– Les  chasseurs d’autographes ou de selfies.

– Les centaines de photographes et vidéastes au premier rang, qu’ils aient une RED à 30 briques ou un Nikon Coolpix.

– Le type qui dort en croix sur le sable. Bien ta soirée hier ?

– Celui qui ose soutenir un « australo » opposé à un surfeur landais.

– Celui qui engueule sa femme ou critique les pilotes de jet-skis.

– Les accros au bronzage, tournés vers le soleil plutôt que vers la mer.

– Ceux qui se baignent dans le shorebreak pour « sentir la puissance des éléments ».

– Les assidus qui dissèquent la technique des pros après chaque vague.

– Celui qui passe plus de temps à regarder le public que le surf… 

ET VOUS, VOUS ÉTIEZ OU ?



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