La nouvelle vie de Bruce Irons

Extrait de l'interview du surfeur de Kauai, à retrouver intégralement dans le mag de septembre, actuellement en kiosque...

16/09/2013 par Romain Ferrand

Après avoir vécu les deux années les plus sombres de sa vie suite à la disparition de son frère Andy, l’Hawaiien de 33 ans aspire désormais à un nouveau départ. Rencontre.

Interview : Romain Ferrand

Gros changement pour toi cet hiver : tu as quitté Volcom pour Fox. Concrètement, ça change quoi ?

J’ai été chez Volcom pendant 19 ans. Ce changement a été un gros bouleversement pour moi, mais c’était le moment de le faire. Et je n’aurais pas pu être plus comblé que de signer chez Fox. La marque est installée depuis 9 ans dans le surf. Et à titre personnel, ce nouveau départ me remotive. Les avoir derrière moi me pousse moi-même à les aider à passer un cran au-dessus dans le surf. C’est vraiment excitant. Je suis pote avec Pete Fox depuis 10 piges, et avec aussi pas mal de monde au sein de la marque. Je crois qu’ils m’ont sponsorisé pour se donner les moyens d’avoir un team surf au top niveau. Le futur s’annonce de mieux en mieux

Quels sont tes nouveaux projets ?

Rien de particulier, juste continuer à aller surfer en fait. On a des petits projets ici et là, des collaborations pour une collection à mon nom, ce genre de choses, mais rien de plus pour le moment. J’étais à Bali le mois dernier, j’y retourne le mois prochain. Et j’ai cruisé un peu. Cette venue en Europe était pour moi le plus gros trip depuis des mois.

Et quand tu es à Hawaii, où passes-tu le plus de temps : sur Kauai ou Oahu ?

Ces derniers temps, je n’étais pas trop à Kauai. J’ai passé beaucoup de temps à Oahu (Bruce vit dans la maison d’Eddie Rothman, ndlr) et aussi en Californie, pour voir mes enfants qui vivent là-bas.

Les big wave riders ont depuis 4 ans leur circuit professionnel : le Big Wave World Tour (racheté par l’ASP 2 semaines après l’itw, ndlr). Ton avis là-dessus ? 

Je pense que c’est cool d’avoir ce circuit mondial, parce qu’il y a là un groupe de gars complètement dingues, qui aiment vraiment ce qu’ils font, et c’est une bonne chose pour le sport. Mais moi de mon côté, ça me fait plutôt peur, pour être honnête. Les grosses vagues me font flipper. Et il fait trop froid sur des spots comme Mavericks. Les grosses vagues et le froid, ça me plaît pas du tout…

Tu charges quand même pas mal pour quelqu’un qui a peur dans les grosses vagues…

(Rires) Ça ne se voit peut-être pas, mais j’ai peur. Mais c’est aussi cette peur qui te donne cette adrénaline. Une sorte de mélange entre peur et excitation, un petit équilibre entre les deux qui fait que tu as peur, mais en même temps tu sens ton coeur battre…

[—]

Retrouvez l’intégralité de l’interview dans le Surf Session de septembre, actuellement en kiosque.

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1 commentaire

  • Bessières Michèle
    7 janvier 2024 17h39

    j’ai vue le reportage aujourd’hui trop bien et triste j ai aimé

    Répondre

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