De surfeur pro à DJ star, l’énigme Paul Fisher

Surfeur et déconneur, Paul Fisher joue désormais dans les plus grands festivals.

25/08/2018 par Olivier Servaire

« Follow the fish » nous répète depuis toujours Paul Fisher. Mais qu’il est dur à suivre ce poisson !

On se rappelle de ce surfeur qui multipliait les sketches, se prenant parfois pour Mick Fanning, ou Jamie O’Brien, mais ne se prenant jamais trop au sérieux. Après tout qui d’autre que lui aurait osé surfer cette planche au shape de phallus psychédélique !

Mais en parallèle de sa carrière de surfeur-vlogger-déconneur, Paul Fisher a toujours trempé dans la musique, mixant depuis une douzaine d’années et créant des morceaux depuis 7-8 ans. Après avoir participé au duo Cutsnake, FISHER c’est lancé en nom propre l’an dernier, et son « Ya Kidding » a immédiatement enflammé les dancefloors.

Le morceau totalise aujourd’hui plus d’un million de vues sur Youtube, un record déjà dépassé par « Stop It« , et « Losing It« .

Le succès se confirme en live puisque « Losing It » a été jouée 15 fois au cours du festival Tomorrowland, ce qui place Fisher en tête du classement devant des artistes comme Avicii, Calvin Harris, Kid Cudi ou les Yeah Yeah Yeahs. Et Fisher était invité sur les plus grandes scènes cette été, dont l’immense festival Coachella.
Il faut dire qu’en plus de beats entraînants, Fisher a l’art d’entraîner le public dans ses délires. Plus que ses manoeuvres sur les vagues, son rire sardonique et son balancement du poignet sont donc aujourd’hui ses signes distinctifs.

S’il trouve encore le temps de surfer quand il joue à Bali ou en Australie, la vie de Paul Fisher est plutôt faite de bringue, de malbouffe et de délires avec ses potes et sa copine Chloé Chapman.

Quand en interview on lui demande ce qu’il écoute avant de surfer, ce qui inspire sa musique et ce qu’il aimait adolescent, le fish cite sans hésiter les Spice Girls, Jack Johnson et Nickelback. On a le droit de penser qu’il plaisante encore…

 

 

   

 

   



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