Les secrets des piscines à vagues

Deux vidéos décortiquent le fonctionnement des Wavegarden et Kelly Slater Wave Co.

11/11/2017 par Olivier Servaire

Le surf en piscine en vague n’est plus une affaire de science fiction. Vidéo après vidéo, la Kelly Slater Wave Company démontre qu’on peut désormais produire des vagues presque plus parfaites que celles de l’océan, tandis que chez Wavegarden, on est déjà en phase d’exploitation avec des piscines à vagues ouvertes au public au Texas et au Pays de Galles.
Mais au fait, comment font-ils ?

Le très sérieux Science magazine s’est posé la question, et propose une approche graphique et chiffrée de la mécanique KS Wave Company. Il commence par rappeler que depuis 50 ans les piscines à vagues peinaient à égaler ce qu’on trouve dans la nature.

Ils expliquent ensuite les contraintes auxquelles a du faire face Adam Fincham (spécialiste de la mécanique des fluides chez KSWaveCo) en passant du modèle réduit de laboratoire à la véritable piscine. Pendant qu’il travaillait sur la génération des vagues, Kelly Slater se préoccupait de la façon dont elles allaient dérouler. Ensemble, ils ont multiplié les simulations en laboratoire et les modèles informatiques tournant parfois pendant une semaine entière.

Un des plus grand problème est celui de l’oscillation de l’eau dans le bassin, un phénomène de résonance connu sous le nom de « Seiche« . Pour y remédier, de grands rigoles sont placées le long du bassin, permettant ainsi d’amortir ce phénomène et de limiter le back-wash provoqué par les murs de la piscine. Il faut quand même compter 3 minutes pour que le plan d’eau se lisse entre deux vagues.

A Lemoore le bassin prototype mesure 700m x 150m. Un engin ressemblant à des wagons de trains montés sur 150 pneus de camion y tire une plaque métallique (l’hydrofoil) tout le long de la piscine. La vague ainsi formée va ensuite évoluer en passant sur des reefs changeant de forme plus on avance dans la piscine.

Chez Casto y’a tout ce qu’il faut

Autre approche pour Aron Hadling, qui n’a sans doute pas accès à la vague de Kelly, au Wavegarden, ou aux moyens du magazine Science. Mais ce bricoleur curieux s’est également intéressé au fonctionnement des piscines à vagues, et son expérience en petit bassin a le mérite d’être très parlante !

              



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