Comment la fédé prépare la reprise du surf

Pour son président, Jean-Luc Arassus : "On est capable d'accompagner ce retour à l'eau pour tout le monde."

25/04/2020 par Olivier Servaire

Que fait la Fédération Française de Surf pendant le confinement ? La question montait sur les réseaux sociaux, et plutôt que de l’esquiver, son président, Jean-Luc Arassus, a décidé d’y répondre très directement hier au cours d’une intervention en direct organisée sur YouTube et Facebook.

Répondant aux questions des internautes pendant une heure, le mot d’ordre qui ressort est que la fédération travaille à un retour à la pratique du surf pour tous, et pour une activité durable.

Dans le détail, la FFS semble n’en être qu’au début de ce processus : « La fédération essaie de mobiliser l’ensemble de ses partenaires pour essayer de travailler à faire des hypothèses et des propositions qui soient entendables et écoutées avec bienveillance par l’ensemble des autorités« . 

Ce n’est sans doute pas suffisant pour convaincre les plus impatients, mais après avoir mis en avant ses relations régulières avec les autorités et les acteurs du monde de la glisse, le président a posé les bases d’un protocole de retour à l’activité. Avec un principe central : « Notre équipement sportif : c’est l’océan« . Ainsi pour la Fédération, la plage doit n’être qu’un lieu de passage : « On traverse la plage pour aller surfer et pour rentrer chez soi. On n’y reste pas. »

A QUAND LE RETOUR A L’EAU ?

Evidemment la question qui revenait le plus souvent était « va-t-on pouvoir re-surfer dès le 11 mai ?« . Ce à quoi Jean-Luc Arassus a répondu avec précaution : « Il y a une possibilité, on y travaille. On est capable d’accompagner ce retour à l’eau pour tout le monde,mais il n’y a aucune certitude.« 

Rien de sûr donc, mais toujours cette idée d’un retour à la pratique citoyenne pour tous et pour une activité durable. Pour cela la Fédération veut être force de proposition, en mettant en avant la responsabilité et le civisme de surfeurs capables de respecter les recommandations sanitaires obligatoires, et même d’avoir un impact positif localement.

En revanche la fédé se méfie de propositions très restrictives du type « on va surfer une heure et on on s’en va« , estimant qu’elle vont à l’encontre du principe de la liberté de pratique, et que cela pourrait se retourner contre notre communauté.

Seule concession, Jean-Luc Arassus explique que dans un premier temps il faudra peut être respecter un périmètre autour de chez soi : « On demandera à notre communauté d’appliquer cette consigne : Surfez près de chez vous !« 

PAS DE PRIVILÉGIÉS, PAS D’OUBLIÉS

Précision importante, il n’est pas question d’imposer la prise de licence pour pratiquer cet été. Si Arassus rappelle que la licence apporte une assurance dans sa pratique, il précise que la fédé travaille pour tous les surfeurs. 

Par une autre question on comprend que les pros ne seront pas forcément les premiers à l’eau. Même s’il existe un protocole pour le retour des sportifs de haut niveau dans tous les sports, pour la fédé : « tout le monde doit pouvoir surfer le 11 mai : les champions comme les pratiquants non licenciés« .

Et dans l’idée du retour à l’eau pour tous, la Fédération travaille également sur un protocole adapté aux personnes en situation de handicap.

L’AVENIR DES CLUBS ET DES COMPETS

On ne sait pas encore quand reprendront les cours et des entraînements dans les clubs : « La Fédération travaille pour que les professionnels puissent mettre en place l’accompagnement de tous avec un protocole sanitaire Covid-19« . Pour cela la FFsurf travaille sur un support de communication détaillant les bonnes pratiques (gestes barrières, gestes de préventions, nettoyage …).

Coté économique, la fédé propose un rabais sur l’achat de licences par les clubs, et « prend des mesures spécifiques pour soutenir les écoles labellisées« .

Pour les compétitions, la fédé voudrait éviter le risque d’une saison blanche en 2020. Si les calendriers doivent forcément être revus avec des annulations et des reports qui se succèdent, il y a bien un objectif principal : « le maintien des championnats de France qui ont lieu chaque année en octobre« .

LES ÉTAPES SUIVANTES

La fédération se place dans le calendrier des autorités et doit adapter ses propositions au plan de déconfinement que le gouvernement doit dévoiler en début de semaine prochaine. En attendant la fédération demande toujours de respecter toutes les consignes actuelles et à venir : « C’est ensemble que nous retournerons tous à l’eau !« 

L’ensemble des questions réponses est à retrouver dans un communiqué ou la vidéo ci-dessous, et nous vous invitons à poursuivre la réflexion dans les commentaires de notre page ou sur Facebook.

                                     



7 commentaires

  • sa11
    10 mars 2022 0h12
  • di1
    18 septembre 2021 8h50
  • Charleston
    29 avril 2020 10h06

    Hello

    Répondre

  • Krep
    28 avril 2020 23h20

    Bon bah si certains avaient des doutes, la Fédération ne sert à rien. Pas à jouer son rôle de syndicat en tous cas.

    Répondre

  • Pibale
    28 avril 2020 17h46

    Blablabla et blablabla du vent du vent du vide

    Répondre

  • Pibale
    26 avril 2020 22h41

    Michel Callot, président de la fédération française de cyclimse prépare le retour sur la selle de tous les cyclistes de France:
    « tout le monde doit pouvoir faire du vélo le 11 mai, les champions comme les pratiquants non licenciés  » « et surtout, pédalez près de chez vous! »
    Mais attendez, c’est qui Michel Callot?

    Répondre

  • Ks
    25 avril 2020 12h58

    Depuis quand la fede structure administrative dépendant du ministère represente-t-elle tous les Surfers. Vaste enfumage. Who do you think you are! Prétentieux Suffisant

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