Le reste du monde remporte la Founder’s Cup !

Le Brésil s'empare de la deuxième place, l'équipe européenne elle, termine 5e.

07/05/2018 par Marc-Antoine Guet

L’équipe du reste du monde composée de Jordy Smith, Bianca Buitendag, Michel Bourez, Paige Hareb et Kanoa Igarashi est rentrée dans l’histoire en devenant l’équipe à remporter le tout premier event au Surf Ranch de Kelly Slater. En finale, ils se sont imposés de justesse devant une équipe brésilienne pourtant impressionnante. Les Etats-Unis guidés par Kelly Slater s’emparent de la 3e place, quand les Australiens finissent 4e et les Européens 5e. 

L’équipe du reste du monde a été rapidement mise sous pression en finale, notamment après la très grosse performance de Filipe Toledo qui s’est illustré tout le week-end. Le salut ne pouvait venir que de Jordy Smith. Mais le Sud-Af’ a largement répondu présent en scorant un heat titanesque. « C’est un sentiment extraordinaire de gagner en équipe » a déclaré Jordy Smith à sa sortie de l’eau. « On a discuté de stratégies en équipe tout le week end ce qui oblige à te donner encore plus à fond pour les autres. De manière collective, on s’est soutenu et donné confiance ». 


Malgré la deuxième place du Brésil, Gabriel Medina s’est particulièrement illustré ce week-end et en tant que capitaine, a montré le chemin à suivre à ses coéquipiers. « On s’est tous poussé les uns les autres. Je suis très content de notre performance même si échouer de peu comme ça est rageant. C’est bon de partager des moments comme ça, spécialement avec Taina Hinckel, elle est tellement jeune. Nous sommes tous habitués à la pression mais c’était nouveau pour elle. On l’a aidé au maximum et j’espère que ça va lui servir à l’avenir ». 


Avec un ride hallucinant noté 10, Filipe Toledo s’adjuge lui le trophée de la meilleure vague du week-end. « C’est un réel honneur de prendre part au futur de notre sport et de représenter le Brésil » a t-il déclaré. « Avec Gabriel Medina et John John on a discuté à quel point c’était agréable de surfer en équipe ».

Après le premier jour de compétition samedi, l’équipe américaine semblait innarêtable et plus que jamais favorite à la victoire finale. Mais Slater et les siens ont craqué pour le dernier jour. Malgré ça, le King reste plus que positif : « Je pense que ça a été un succès énorme. Tout le monde s’est amusé. En finale, très certainement que les autres équipes avaient une meilleure stratégie que nous. » 


L’équipe européenne elle, n’a malheureusement pas réussi à se qualifier pour la finale. Et c’est un mélange d’excitation et de frustration qui domine pour la capitaine Johanne Defay : « C’était quelque chose de nouveau donc on avait hâte de commencer.Je n’ai pas l’impression d’avoir pu tout donner dans l’eau donc c’est très frustrant pour moi. C’est dommage que je n’ai pas pu scorer plus. Il y a beaucoup de bonnes choses à retenir de ce week-end, et surfer en équipe génère une toute nouvelle dynamique qui restera gravée en nous pour les années à venir ». 


Un premier event réussi (du moins pour les surfeurs et spectateurs présents sur place). Mais si le côté surfer en « équipe » a été salué par tous, les premières remarques arrivent quant à l’intérêt de regarder pendant toute une journée une compétition dans une piscine à vagues. Contrairement à une compétition dans l’océan, le rythme n’a jamais accéléré dans le week-end avec des vagues qui arrivaient toujours au même moment et de la même manière. Et que dire du « chrono à tubes »… Place désormais au Oi Rio Pro (du 11 au 20 mai), pour la reprise de la compétition, dans l’océan cette fois-ci. 

Résultats :

1 – World Team 
2 – Brazil Team
3 – USA Team 
4 – Australia Team
5 – Europe Team

Crédit photo : WSL / Kelly Cestari

   


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